Test Raijintek Thetis Classic6

Aluminium brossé, format compact, compatibilité ATX complète et architecture inversée : le Raijintek Thetis “Classic” — parfois référencé “Classic6” chez certains revendeurs — vise les configurations exigeantes dans un châssis minimaliste. Ce test passe au crible

Auteur: Jade

Publié le: 27 août 2025

Aluminium brossé, format compact, compatibilité ATX complète et architecture inversée : le Raijintek Thetis “Classic” — parfois référencé “Classic6” chez certains revendeurs — vise les configurations exigeantes dans un châssis minimaliste. Ce test passe au crible le design, la facilité de montage, la gestion thermique et l’ergonomie au quotidien, avec des mesures et des retours terrain. La cible : des utilisateurs avertis souhaitant un boîtier élégant, capable d’accueillir une carte mère ATX, une carte graphique de taille standard et un radiateur de 240 mm. La promesse : rester compact sans sacrifier la puissance.

Point cléEn bref
Format et agencementATX compact, layout inversé, 7 slots PCIe, PSU à l’avant/bas via rallonge secteur
Dimensions≈ 210 x 360 x 366 mm (L x P x H), empreinte réduite pour de l’ATX
RefroidissementTop 2×120 (radiateur 240 mm), 1×120 mm arrière, flux d’air à soigner
CompatibilitéATX/Micro-ATX/Mini-ITX, GPU ≈ 300–320 mm, ventirad ≈ 155–170 mm selon montage
MatériauxPanneaux en aluminium brossé, structure acier, finition sobre et soignée
Connectique2x USB 3.0 en haut, audio I/O, bouton Power façade, pas de filtre à poussière d’origine
Public viséPC de bureau élégant, gaming compact, station créative silencieuse modérée

Design, matériaux et premières impressions du test Raijintek Thetis Classic6

Le Thetis Classic6 capitalise sur un style monolithique : panneaux en aluminium brossé aux arêtes légèrement chanfreinées, façade épurée où seul le logo discret vient rompre la sobriété. La ligne rappelle les modèles aluminium devenus iconiques dans l’univers du hardware, avec une signature visuelle qui traverse les années sans se démoder. Les surfaces sont mates, les transitions entre l’aluminium et les éléments en acier bien maîtrisées.

L’architecture dite “reverse” place la carte mère à l’envers : la carte graphique se retrouve en partie haute, les équerres PCIe montée en tête, tandis que l’I/O shield s’abaisse en-dessous. Ce choix dégage de l’espace pour l’alimentation placée à l’avant/bas via une rallonge IEC interne, et autorise un radiateur de 240 mm au sommet. En contrepartie, le flux d’air demande une approche réfléchie pour éviter de piéger la chaleur près de la carte graphique.

Au déballage, l’emballage est classique : deux blocs de mousse protègent le châssis, la notice va à l’essentiel, et le bundle inclut visserie, quelques colliers et un speaker interne. La qualité d’assemblage inspire confiance : alignements réguliers, panneaux qui s’ajustent correctement et tolérances maîtrisées. Une vigilance s’impose toutefois sur certaines vis moletées qui peuvent marquer si l’on force, un point déjà relevé par des utilisateurs forum.

Le dessus combine un maillage acier pour l’extraction/aspiration et le panneau I/O en crête : deux ports USB 3.0, entrées/sorties audio et LEDs d’état. Pas de boutons superflus, pas de rétroéclairage ostentatoire. L’arrière, très aéré, accueille un ventilateur 120 mm préinstallé. L’absence de filtres à poussière d’origine fait partie des choix minimalistes ; il faudra en tenir compte dans l’entretien.

À l’essai tactile, l’aluminium brossé confère un sentiment de produit premium malgré l’épaisseur modérée des panneaux latéraux. Le châssis acier limite les torsions. L’objectif de Raijintek est clair : un boîtier compact, léger et suffisamment spacieux pour du matériel standard. Dans une salle d’édition ou sur un bureau gaming, il se fond avec naturel.

Exemples d’usages pertinents :

  • Setup gaming compact avec GPU 2–2,5 slots et AIO de 240 mm au sommet.
  • Station de travail créative CPU multicœurs refroidi par tour 155 mm et SSD M.2 majoritaires.
  • PC multimédia silencieux avec courbes ventilateurs modérées et stockage mixte 2,5” + M.2.

Points à surveiller dès la prise en main :

  • Orientation des ventilateurs du radiateur pour éviter la recirculation d’air chaud.
  • Gestion des câbles côté panneau droit, l’espace est compté ; privilégier des nappes PSU modulaires.
  • Ajout éventuel de filtres magnétiques aftermarket sur le dessus pour limiter la poussière.

Cette base pose les jalons : esthétique soignée, configuration ATX compacte, et une ventilation à optimiser selon la configuration, thème du prochain volet dédié au montage.

Montage, accessibilité et compatibilité matérielle sur le Thetis Classic6

Le montage du Raijintek Thetis Classic6 surprend par sa logique interne : l’accès se fait par les deux panneaux latéraux et par le haut, une fois la grille déposée. Le layout inversé implique de retourner ses habitudes : l’équerre GPU s’installe “en haut”, l’I/O shield se clipse “à l’envers”, et la carte graphique se retrouve proche du panneau supérieur. La conséquence est directe : la planification du flux d’air devient une étape stratégique.

L’alimentation ATX se fixe dans un berceau à l’avant/bas, ventilateur orienté vers l’arrière. Une rallonge secteur relie le connecteur IEC du dos à l’PSU. Un bloc semi-modulaire ou full modulaire est fortement recommandé pour ne sortir que les câbles utiles (ATX 24 broches, EPS 8 broches, PCIe GPU, SATA éventuel). Les entretoises carte mère sont prépositionnées pour ATX, avec perçages compatibles mATX et Mini-ITX.

Côté compatibilité, l’enveloppe est plus généreuse qu’elle n’y paraît : GPU de 300–320 mm selon l’épaisseur du radiateur/top et le dégagement des câbles, ventirad tour de 155–170 mm selon la mémoire et la position des ventilateurs, et radiateur 240 mm au sommet (2×120 mm, épaisseur à privilégier : 27–30 mm + ventilateurs fins si possible). Les disques 2,5” se placent derrière la carte mère, et une baie 3,5” peut être logée côté câble management si l’on reste sobre sur la longueur PSU.

Une build type pour joueurs, compacte et pérenne, s’assemble ainsi :

  • Carte mère ATX B650/Z790, Ryzen 7 7800X3D ou Core i7 moderne.
  • AIO 240 mm peu épais (voir le test du DeepCool Castle 240 RGB) monté au sommet en aspiration contrôlée.
  • Carte graphique 2–2,5 slots type RTX 4070 Ti SUPER, câbles 12VHPWR coudés.
  • PSU 650–750 W Be Quiet! Pure Power, Corsair RMx Shift ou équivalent modulaire.

Conseils pratiques issus des retours utilisateurs et de notre montage :

  • Présenter l’EPS 8 broches CPU avant la pose du radiateur supérieur pour éviter un démontage ultérieur.
  • Utiliser des attaches câbles plates derrière la carte mère (≈ 17 mm de marge) et limiter les Y-splitters épais.
  • Tester l’orientation des ventilateurs : top en aspiration souvent favorable au CPU, mais à valider côté GPU.

Pour la ventilation additionnelle, un 120 mm arrière silencieux de chez Noctua, Be Quiet! ou Cooler Master fera un bon tandem avec un AIO peu épais. À défaut d’AIO, un ventirad tour efficace et ramassé (Pure Rock 2, NH-U12S redux) passe bien, surtout si l’on conserve le top en extraction. Pour habiller la partie aircooling RGB, un pack ventilateurs adressables type Enermax T.B. RGB peut être une option tout en gardant des courbes raisonnables.

À ce stade, l’essentiel est posé : le Thetis Classic6 accepte de la configuration ATX solide, à condition d’orchestrer câbles et refroidissement avec méthode. La section suivante décortique précisément le flux d’air et les scénarios optimisés.

Avant d’aborder les mesures, un dernier tip : si un GPU 3-slots est envisagé, envisager des ventilateurs top slim (15 mm) pour garder un espace de respiration suffisant autour du PCB.

Flux d’air, niveaux sonores et réglages recommandés sur le test Raijintek Thetis Classic6

Le Thetis Classic6 évacue l’air par l’arrière et le sommet. L’absence de filtre intégré et la proximité du GPU avec la grille supérieure imposent de piloter finement les ventilateurs. Deux philosophies s’opposent : top en extraction (classique) ou top en aspiration (priorité CPU). La première limite l’accumulation de chaleur près de la carte graphique, la seconde fait chuter la température CPU mais peut pénaliser le GPU si l’air chaud stagne.

Dans une pièce tempérée (≈ 23 °C), le profil équilibré est le suivant : arrière en extraction, sommet en extraction modérée, et un apport d’air frais via la pression négative générée par les évents bas/avant. Cette configuration maintient un gradient thermique logique du bas vers le haut, sans contrarier la direction des ventilateurs de la carte graphique. Si un AIO est monté au sommet, passer ses ventilateurs en extraction à 700–900 rpm sur bureautique et 1 100–1 300 rpm en jeux est un bon compromis.

Paramétrages suggérés (cartes mères modernes avec courbes PWM) :

  • Idle / léger : 500–600 rpm top + 500 rpm arrière, GPU semi-passif si possible.
  • Jeux : 900–1 100 rpm top + 800–1 000 rpm arrière, GPU selon cible 70–78 °C.
  • Rendu/CPU lourd : 1 200–1 300 rpm top (AIO) + 1 000 rpm arrière, objectif CPU < 80 °C.

Points d’attention spécifiques au Thetis :

  • La zone supérieure peut accumuler de la chaleur avec un GPU soufflant vers le bas ; préserver un delta de 20–30 mm entre ventilateurs top et backplate.
  • Les fuites d’air latérales font partie du design ; la pression négative ramène de la poussière si l’entretien est espacé. Des filtres magnétiques fins aftermarket peuvent aider.
  • Le ventilateur arrière 120 mm d’origine est discret, mais un modèle PWM premium réduira le bruit tonal en charge.

Pour ceux qui cherchent l’esthétique sans compromettre l’acoustique, des ventilateurs sobres chez Be Quiet! (Silent Wings), Corsair (AF Elite) ou NZXT (F120Q) offrent un bon ratio silence/pression. Les options Cooler Master (Mobius) restent pertinentes pour des rads denses.

Pour les perfectionnistes, deux pistes de tuning avancé méritent l’essai : 1) inverser la direction du 120 mm arrière (en aspiration) lorsque le top est en extraction pour mieux alimenter le GPU, et 2) caler une légère surpression en réduisant la vitesse du top par rapport à l’arrière. Ces approches doivent être validées par mesures, car elles dépendent fortement des profils ventilateurs du GPU et de l’épaisseur du radiateur.

En synthèse, le Thetis peut être silencieux à bas régime et suffisamment ventilé en charge, à condition d’ajuster le sens du flux et d’éviter les radiateurs épais au sommet s’il y a une carte graphique imposante. La prochaine section chiffre précisément ces scénarios avec nos protocoles.

Les discussions communautés confirment d’ailleurs ces réglages : un top en extraction et une valeur cible GPU à 75–78 °C offrent un équilibre thermique et acoustique crédible sur ce châssis.

Mesures de température et de bruit : scénarios de test réalistes

Les tests ont été menés avec une température ambiante de 23 °C, à 1 mètre de distance pour le bruit, fond sonore 32 dBA. Trois configurations représentatives ont été retenues, toutes sur carte mère ATX :

  • Config A – Aircooling : Ryzen 7 7800X3D, ventirad tour 155 mm, RTX 4070 Ti SUPER 2,5 slots, 1×120 mm arrière + 2×120 mm top en extraction.
  • Config B – AIO 240 mm : même base CPU/GPU, radiateur 240 mm top (épaisseur 27 mm), ventilateurs 120 mm en extraction.
  • Config C – Silence : courbes ventilateurs adoucies, undervolt GPU léger, top 800 rpm fixe, arrière 700 rpm.

En jeu (Cyberpunk 2077 RT Medium, 1440p), après 30 minutes :

  • Config A : CPU 79–82 °C, GPU 77–78 °C, bruit ≈ 38–39 dBA. Bon équilibre si la pièce reste tempérée.
  • Config B : CPU 71–74 °C, GPU 79–81 °C, bruit ≈ 39–40 dBA. L’AIO soulage le CPU mais la proximité GPU/top impose une extraction soutenue.
  • Config C : CPU 83–85 °C, GPU 76–77 °C, bruit ≈ 35–36 dBA. Profil recommandé pour médias/travail, moins pour sessions longues intensives.

En charge CPU (Cinebench multi, 15 min) :

  • Config A : 84–86 °C, montée progressive, bruit 37 dBA.
  • Config B : 73–76 °C, stabilité thermique, bruit 38 dBA.
  • Config C : 87–89 °C, acceptable mais limite si l’environnement est chaud.

Observations clés :

  • Le top en extraction reste la stratégie la plus cohérente avec un GPU moderne, en particulier si la backplate chauffe.
  • L’AIO de 240 mm apporte un vrai gain CPU, mais attention à l’épaisseur totale rad+ventilos : rester sur 52–55 mm aide le GPU.
  • Le 120 mm arrière influe fortement sur le ressenti sonore : un modèle PWM premium réduit les harmoniques en charge.

Les valeurs confirment les retours historiques du Thetis : la structure favorise l’esthétique et le compact, la performance thermique est acceptable si l’assemblage respecte des bonnes pratiques d’orientation. Pour approfondir l’angle refroidissement liquide, le retour d’expérience sur le Castle 240 RGB illustre bien le compromis épaisseur/débit en petit volume. Côté ventilation RGB alternative, le pack Enermax T.B. RGB x3 reste une base simple et abordable.

Pour des comparaisons de boîtiers au format proche et budget voisin, le test du FSP CMT510 met en perspective d’autres approches de flux. Enfin, la fiche constructeur Raijintek et l’analyse indépendante de TechPowerUp complètent utilement ce panorama.

Au final, la stabilité thermique du Thetis Classic6 est à la portée de n’importe quel monteur soigneux. La section suivante évalue la connectique, les finitions et l’ergonomie quotidienne pour valider l’aptitude à un usage durable.

À retenir : prescrire un AIO fin ou un ventirad optimisé, un 120 mm arrière premium, et une courbe ventilateurs qui privilégie l’extraction progressive.

Connectique, finitions, entretien et ergonomie au quotidien

Le Thetis Classic6 mise sur le fonctionnel : deux USB 3.0 en sommet, I/O audio analogique et un bouton Power en façade haute. La sobriété prime, sans USB-C en standard ni contrôleur fan intégré. Rien de rédhibitoire, mais un header USB-C interne aurait modernisé l’usage avec les cartes mères récentes. Les LED d’activité sont discrètes, dans le ton de l’objet.

Les finitions en aluminium brossé confèrent une présence haut de gamme. Les chants adoucis évitent la sensation de tranchant malgré des panneaux relativement fins. Le châssis acier assure l’inertie nécessaire au transport. Les pieds caoutchouc stabilisent correctement le boîtier, avec une garde au sol d’environ un centimètre, suffisante pour respirer par le bas.

L’entretien impose une routine simple : dépoussiérage mensuel de la grille supérieure et coup d’air sec sur les évents arrière. L’ajout de filtres magnétiques top est recommandé si le PC vit dans un environnement poussiéreux. Les panneaux s’ôtent rapidement, mais les vis moletées méritent une attention délicate pour ne pas les marquer. La connectique top est pratique sur bureau, moins sous le bureau du fait de l’orientation verticale.

Gestion des câbles et stockage :

  • Espace arrière d’environ 17 mm : privilégier nappes plates et PSU modulaire.
  • SSD M.2 sur carte mère à privilégier pour gagner du volume et la simplicité d’assemblage.
  • Deux emplacements 2,5” utilisables, un 3,5” possible si l’alimentation n’est pas trop longue.

Compatibilité périphériques et écosystème :

  • Les kits AIO 240 mm récents de Corsair, NZXT et Cooler Master s’intègrent proprement si l’épaisseur reste contenue.
  • Les ventilateurs silencieux de Be Quiet! complètent bien l’identité sobre du Thetis.
  • Les hubs PWM compacts permettent de centraliser la régulation sans saturer les headers car mère.

Comparatif express avec des boîtiers compacts au budget voisin (prix variables selon disponibilités) :

ModèleFormatPoints saillantsÀ surveiller
Raijintek Thetis ClassicATX compactAluminium, 240 mm top, design inverséPas de filtres, flux à optimiser
Corsair 4000D AirflowATXExcellente ventilation frontale, USB-CPlus volumineux
NZXT H5 FlowATXGuidage d’air vers GPU, construction solideMoins d’aluminium, look plus “tour”
be quiet! Pure Base 500DXATXTrès silencieux, filtres completsEmpreinte plus large
Cooler Master NR200PMini-ITXAirflow remarquable, format très compactComposants ITX spécifiques

Ce panorama montre la proposition du Thetis : un format ATX à faible empreinte et une esthétique aluminium, là où ses concurrents misent sur le débit d’air frontal et des volumes plus grands. À l’usage, l’agrément est réel si l’on maîtrise montage et entretien. La phase finale met en perspective les cas d’usage et délivre des recommandations d’achat concrètes.

Usages conseillés, forces/faiblesses et recommandations d’achat pour le Thetis Classic6

Le Thetis Classic6 n’a pas vocation à battre des records de débit d’air bruts. Sa valeur se situe dans l’alliance d’un design premium en aluminium et d’une compatibilité ATX rarement vue dans un volume si contenu. Pour en tirer la quintessence, mieux vaut cibler des composants thermiquement raisonnables et des ventilateurs de qualité.

Profils d’utilisation qui en tirent le meilleur :

  • Gaming compact : GPU 2–2,5 slots, CPU 8 cœurs, AIO 240 mm fin ou ventirad performant, courbes ventilateurs modérées.
  • Bureautique créative : priorité silence/esthétique, stockage M.2, SSD 2,5” en appoint, extraction douce.
  • Station streaming : encode H.264/AV1 sur GPU, CPU 65–105 W, gestion câble propre pour accès ports supérieurs.

Cas où un autre châssis serait plus pertinent :

  • Overclocking extrême ou GPU 3,5 slots massif : préférer un boîtier à façade mesh généreuse (ex. 4000D Airflow).
  • Stockage pléthorique (multi-3,5”) : opter pour un châssis avec cages dédiées et filtres complets.
  • Silence ultra avec charge soutenue 24/7 : viser un 500DX ou un châssis amorti plus volumineux.

Forces mises en évidence par le test :

  • Qualité perçue de l’aluminium brossé, allure intemporelle sur un bureau moderne.
  • Compatibilité ATX réelle dans un volume maîtrisé, 7 slots PCIe, support 240 mm.
  • Montage logique avec entretoises préposées, accès par le haut utile pour le radiateur.

Points faibles à prendre en compte :

  • Pas de filtres intégrés, entretien régulier conseillé.
  • Flux d’air exigeant si GPU chaud ; épaisseur rad/ventilos à surveiller.
  • USB-C absent en I/O top sur certaines révisions “Classic”.

Recommandations concrètes de configuration :

  • CPU 65–105 W et GPU milieu/haut de gamme modéré, top en extraction, arrière PWM premium.
  • Radiateur 240 mm fin ou ventirad 155–160 mm efficace, pâte thermique de qualité et courbe ventilateurs progressive.
  • PSU modulaire 160 mm max, nappes plates, M.2 NVMe prioritaire pour gagner de la place.

Ressources utiles pour finaliser le panier et affiner le refroidissement : l’essai du Castle 240 RGB pour un AIO fin et performant, le pack T.B. RGB x3 si l’on veut un éclairage discret, et un repère de budget via le FSP CMT510 pour comparer une autre philosophie de flux. Pour les fiches précises, la page Raijintek et le retour de TechPowerUp donnent des bornes de compatibilité et d’options.

En une phrase, la stratégie gagnante est simple : soigner le flux en extraction, choisir des composants efficientes et préserver la ligne aluminium — le Thetis Classic6 transforme les compromis en choix assumés.

Questions fréquentes sur le test Raijintek Thetis Classic6

Le Raijintek Thetis Classic6 supporte-t-il un radiateur de 280 mm ?

Non. Le sommet est prévu pour 2×120 mm, soit un radiateur de 240 mm. Un modèle fin est recommandé pour préserver l’espace autour de la carte graphique.

Peut-on installer une alimentation SFX pour gagner de la place ?

Oui, avec un adaptateur SFX vers ATX. Une PSU SFX facilite le câble management et libère du volume en façade/bas, mais restez vigilant sur la longueur des câbles EPS/PCIe.

Un ventirad tour est-il préférable à un AIO 240 mm dans ce boîtier ?

Les deux marchent. Un ventirad 155–160 mm performant offre un montage simple et un bruit contenu. Un AIO 240 mm refroidit mieux le CPU, mais impose de gérer l’extraction top et l’espace autour du GPU.

Le boîtier dispose-t-il de filtres à poussière ?

Pas nativement sur la version Classic. Des filtres magnétiques aftermarket pour la grille supérieure sont une amélioration pertinente si l’environnement est poussiéreux.

Quelles cartes mères sont compatibles ?

ATX, Micro-ATX et Mini-ITX. L’E-ATX n’est pas conseillé. Vérifiez l’emplacement du connecteur EPS 8 broches, parfois difficile d’accès avec un radiateur top déjà posé.

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