Windows 11 ou Ubuntu, quel système d’exploitation choisir ?

Windows 11 ou Ubuntu, quel système d’exploitation choisir lorsque chaque minute compte, que les applications s’empilent et que la sécurité ne souffre aucun retard ? D’un côté, Microsoft affine Windows 11 avec une expérience fluide, calibrée

Auteur: Jade

Publié le: 1 octobre 2025 -

Windows 11 ou Ubuntu, quel système d’exploitation choisir lorsque chaque minute compte, que les applications s’empilent et que la sécurité ne souffre aucun retard ? D’un côté, Microsoft affine Windows 11 avec une expérience fluide, calibrée pour la productivité et la compatibilité logicielle. De l’autre, Ubuntu, soutenu par Canonical, revendique la sobriété, la vitesse et une liberté de configuration à la carte.

Le marché PC évolue vite. Les portables Dell, HP, Lenovo, Asus, Acer et les gammes Surface, ThinkPad ou System76 dictent de nouveaux standards. Les exigences de Windows 11 (TPM 2.0, pilotes récents) cohabitent avec la modularité d’Ubuntu et ses variantes (GNOME, KDE, XFCE). Le choix n’est pas théorique : il transforme la façon de travailler, de jouer et d’administrer ses machines.

Au programme : une comparaison concrète des usages, de l’ergonomie, des performances, de la sécurité, des logiciels et du coût total. Des cas pratiques montrent comment une agence créative, une équipe DevOps et un gamer exigent des arbitrages différents. À la clé, une méthode claire pour prendre la bonne décision, sans dogme, ni parti pris.

Critère cléWindows 11Ubuntu
Expérience utilisateurInterface familière, Snap Layouts, intégration Microsoft 365GNOME/KDE au choix, workflows légers, raccourcis efficaces
Compatibilité logicielleLogiciels grand public et pro, jeux natifs DirectXApp Linux et Flatpak/Snap, Proton pour jeux Windows
MatérielExige TPM 2.0 ; pilotes GPU très à jourLarge support matériel ; certains GPU demandent un réglage
SécuritéBitLocker, Windows Hello, DefenderAppArmor, dépôts signés, LUKS
AdministrationIntune, GPO, Azure ADLandscape, Ansible, apt
CoûtLicence + support éventuelGratuit, support pro Canonical optionnel

Windows 11 ou Ubuntu: usages, ergonomie et productivité

Le choix d’un système d’exploitation s’évalue d’abord à l’aune des tâches quotidiennes. Un rédacteur, un chef de projet et un designer n’ont pas le même rythme ni les mêmes outils. Un OS doit disparaître derrière la fluidité du geste et la disponibilité des applications. C’est là que Windows 11 et Ubuntu se distinguent nettement.

Sous Windows 11, l’interface centrée, les Snap Layouts et la recherche intégrée favorisent la concentration. L’écosystème Microsoft (Teams, OneDrive, Outlook, PowerPoint) réduit la friction entre les applications. La plupart des logiciels pro s’y installent en quelques clics. L’apprentissage reste court pour un utilisateur venant d’une version précédente.

Ubuntu mise sur la simplicité épurée de GNOME. Les gestes, les espaces de travail et la barre d’activités offrent un flux rapide. Les adeptes de KDE Plasma peuvent opter pour une approche très configurable. Les raccourcis puissants et la légèreté globale séduisent ceux qui vivent dans le navigateur ou dans un éditeur de code.

Scénarios d’usage: du bureau à l’atelier créatif

Un studio fictif, PixelSummit, illustre trois profils. L’équipe éditoriale jongle avec Word, Slack, outils SEO et visio. Windows 11 s’impose pour la compatibilité totale et l’intégration Microsoft 365. Les créatifs, eux, alternent prototypage, design vectoriel et montage léger. Ubuntu répond par la rapidité et l’absence de distraction, en particulier sur des machines modestes.

Un troisième profil, DevOps, passe son temps entre Docker, Git et Kubernetes. Ubuntu brille grâce à son écosystème Unix, ses dépôts et sa documentation. Pourtant, Windows 11 garde une carte maîtresse: WSL2 permet un Linux complet sans quitter Windows. Ce pont simplifie les environnements mixtes et les collaborations hétérogènes.

  • À privilégier côté Windows 11: compatibilité bureautique, outils Adobe, vidéoconférence, travail multiécran.
  • À privilégier côté Ubuntu: développement, scripts, gestion de serveurs, matériels d’entrée de gamme.
  • Mix gagnant: Windows 11 + WSL2, ou double démarrage pour exploiter le meilleur des deux.

Ergonomie, raccourcis et workflows

La productivité passe aussi par des détails. Windows 11 propose un presse-papiers enrichi, des bureaux virtuels et une gestion efficace des fenêtres. Les widgets apportent des infos utiles, sans envahir l’écran. L’interface reste cohérente entre PC Surface et autres machines.

Ubuntu tire parti d’extensions GNOME pour adapter sa barre, sa grille et ses thèmes. Les workflows clavier sont redoutables pour les power users. Les machines System76 poussent encore plus loin ces optimisations, avec des raccourcis matériels et des profils d’énergie adaptés.

Aspect ergonomiqueWindows 11Ubuntu
Organisation des fenêtresSnap Layouts, ancrage précisWorkspaces + extensions GNOME
RechercheRecherche universelle + Microsoft 365Launcher GNOME, très rapide
PersonnalisationThèmes simples, paramètres clairsThèmes profonds, KDE très souple
Pont vers LinuxWSL2 intégréNatif, containers et shells

Au final, l’ergonomie se choisit selon la priorité: intégration Microsoft et compatibilité logicielle, ou minimalisme configurable. L’axe suivant éclaire le rôle du matériel.

Performances et compatibilité matérielle: cartes graphiques, SSD et pilotes

La vitesse dépend du processeur, de la RAM, et surtout du stockage et des pilotes. Sur Windows 11, les derniers drivers graphiques livrent souvent des gains mesurables en jeu et en création. Ubuntu assure une réactivité exemplaire, notamment sur des disques NVMe rapides et des machines avec peu de ressources.

Les exigences matérielles de Windows 11 incluent TPM 2.0 et un CPU récent. La plupart des PC Dell, HP, Lenovo, Asus, Acer et Surface sortis ces dernières années répondent à ces critères. Ubuntu 24.04 LTS, soutenu par Canonical, gère un vaste éventail de configurations, du mini-PC aux stations GPU.

GPU, jeux et benchmarks

Pour le jeu, Windows conserve une avance nette avec DirectX 12 et des optimisations dédiées. Ubuntu progresse grâce à Proton (Steam) et Vulkan. De plus en plus de titres AAA fonctionnent correctement sous Linux. Les performances peuvent varier selon l’anti-cheat et la qualité des pilotes.

Pour des guides concrets sur le GPU, des comparatifs récents aident à trancher. Un aperçu utile figure dans ce guide RTX 5070: installation, prix et performances. Les joueurs sur configurations plus modestes consulteront aussi le guide GTX 1650 qui synthétise bien l’entrée de gamme.

Pour les PC portables orientés jeu, une sélection utile est proposée ici: PC portable gamer pas cher 2025. Les utilisateurs de ThinkPad ou de machines System76 bénéficient d’une bonne prise en charge Linux, parfois out of the box. Les stations bureau dédiées créa/jeu gagnent beaucoup à soigner le stockage et le refroidissement.

SSD, I/O et réactivité

Un SSD NVMe opportun ajuste la sensation de vitesse plus que n’importe quel détail. Windows 11 et Ubuntu démarrent vite sur un support moderne. Les performances s’alignent quand les pilotes et le firmware sont à jour. Un test récent sur le Samsung 990 EVO 2 To montre l’intérêt d’un NVMe PCIe 4.0 pour charger des projets lourds.

Pour comparer plusieurs références mobiles, ce comparatif SSD portables WD vs SanDisk aide à choisir. La cohérence entre SSD, drivers et paramètres d’économie d’énergie évite les ralentissements. Ubuntu propose des utilitaires simples pour surveiller l’usure et les I/O.

  • Priorités matérielles: GPU à jour, SSD rapide, RAM suffisante (16 Go min pour confort).
  • Réglages utiles: mode performances, plan d’alimentation, pilotes graphiques récents.
  • Surports OEM: Dell Developer Edition, Lenovo Linux certifié, System76 optimisé.
MatérielWindows 11Ubuntu
GPU NVIDIA/AMDPilotes Game Ready/Studio fréquentsPilotes open/propriétaires, Proton pour jeux
Stockage NVMeTrès rapide avec drivers récentsExcellente latence et démarrage
Exigences CPU/TPMTPM 2.0 requisPas d’exigence TPM comparable
OEMLarge offre HP, Asus, AcerGammes Linux chez Dell, Lenovo, System76

La règle d’or reste simple : alignez l’OS sur votre matériel et vos pilotes. L’étape suivante porte sur la sécurité et l’administration.

Sécurité et administration: protection des données et gestion à l’échelle

La sécurité ne se résume pas à un antivirus. Elle combine chiffrement, authentification, sandboxing, mises à jour et politique d’accès. Windows 11 et Ubuntu abordent ce sujet avec deux philosophies, mais une même exigence: réduire l’attaque et accélérer le patching.

Windows 11 active des protections fortes dès l’installation. Windows Hello assure une authentification biométrique rapide. BitLocker chiffre les disques en quelques clics. Defender centralise antivirus et EDR, avec une télémétrie claire. Le TPM 2.0 garantit l’intégrité du démarrage et des clés protégées.

Ubuntu met en avant AppArmor pour cloisonner les applications. Le chiffrement LUKS protège les volumes. Les mises à jour APT et les snaps signés renforcent la chaîne de confiance. Les dépôts officiels et les PPAs vérifiés évitent les sources douteuses. La surface d’attaque reste limitée par défaut.

Administration locale et cloud

En entreprise, Windows 11 profite d’Intune, des GPO et d’Azure AD. Les parcs se gèrent à grande échelle avec des politiques fines. Les audits et la conformité s’intègrent aux outils existants. Le déploiement d’applications suit un pipeline rodé.

Ubuntu bénéficie de Landscape, d’Ansible et de Canonical Support. Les images immuables et le provisioning par cloud-init facilitent les parcs serveurs et postes développeurs. Les entreprises mixtes adoptent aussi un SSO commun et une gestion des secrets partagée.

  • Points forts Windows: BitLocker, Defender, Intune, écosystème Microsoft.
  • Points forts Ubuntu: AppArmor, mises à jour rapides, scripts d’automatisation.
  • Bonnes pratiques: MFA, sauvegardes hors ligne, mises à jour régulières, segmentation réseau.

Cas d’école: agence média et atelier IoT

Chez MediaPath, l’équipe gère des PC de montage et des postes bureautiques. Windows 11 simplifie la conformité et la récupération de machines. L’intégration Teams et OneDrive limite l’ombre IT. Le chiffrement est activé partout sans friction.

Chez IoTForge, l’équipe déploie des capteurs et compile des noyaux. Ubuntu s’impose grâce aux scripts Ansible, aux clés SSH et aux images reproductibles. La doc Canonical accélère l’onboarding. Les patchs s’appliquent sans surcoût logiciel.

Dimension sécuritéWindows 11Ubuntu
ChiffrementBitLocker intégréLUKS/cryptsetup
DurcissementTPM, Secure BootAppArmor, dépôts signés
Gestion parcIntune, GPO, Azure ADLandscape, Ansible
RestaurationRecovery et snapshots OEMSnapshots Btrfs/ZFS selon config

La sécurité suit l’usage. Choisissez la pile qui accélère le patching et simplifie le contrôle. La prochaine étape évalue les logiciels et les jeux.

Logiciels, jeux et création: compatibilité, alternatives et benchmarks

La compatibilité logicielle dirige souvent la décision. Windows 11 accueille nativement la suite Adobe, de nombreux outils 3D et une majorité d’applications professionnelles. Ubuntu propose des alternatives robustes, des apps web et des conteneurs pour le développement.

En création visuelle, Windows gagne avec Premiere Pro, After Effects et DaVinci Resolve bien optimisé. Ubuntu reste viable via Resolve, Kdenlive ou Blender. Le rendu GPU s’appuie sur CUDA ou ROCm selon les cartes. L’écart tient souvent aux plugins et aux pipelines existants.

Productivité et outils métiers

Les entreprises misent sur Microsoft 365, CRM et ERP certifiés Windows. Ubuntu répond avec LibreOffice, OnlyOffice, outils web et intégrations SSO. WSL2 et Docker offrent un terrain de jeu idéal pour les développeurs full stack. Les pipelines CI/CD s’exécutent sans peine sur Linux.

La gestion des périphériques compte aussi. Imprimantes, scanners et casques USB sont bien pris en charge des deux côtés. Pour l’audio gaming, un comparatif utile est disponible dans ce guide casque gaming sans fil 2025. La stabilité des drivers et des hubs USB fait la différence.

  • Avantage Windows: Adobe, AutoCAD, jeux natifs, écosystème pro.
  • Avantage Ubuntu: Docker, Kubernetes, scripts, CI/CD, performance du shell.
  • Solution hybride: Conteneurs Linux sur Windows via WSL2 pour le dev.

Jeux vidéo: où sont les FPS en plus ?

DirectX 12, les optimisations pilotes et l’écosystème d’anti-cheats offrent à Windows 11 une avance pratique. Néanmoins, Ubuntu progresse vite grâce à Proton et Vulkan. De nombreux titres AAA tournent désormais correctement, y compris en 1440p. Le résultat dépend du DRM, de l’anti-cheat et du GPU.

Pour s’équiper à bon prix, consultez les sélections de portables gaming dans ce guide d’achat 2025. Les machines Lenovo Legion, Asus ROG et Acer Nitro illustrent bien les compromis prix/perf. Un SSD rapide réduira les temps de chargement et stabilisera les streamings.

Les flux de fichiers exigent parfois un formatage soigné. Un rappel utile figure ici pour les volumes externes: formater un disque externe. Enfin, pour booster la fluidité générale, considérez un NVMe performant comme vu dans ce test du SSD 990 EVO.

CatégorieWindows 11Ubuntu
CréationAdobe CC, Resolve très stableBlender, Kdenlive, Resolve support
DéveloppementWSL2, Visual StudioToolchain natif, Docker/K8s
JeuxDirectX 12, anti-cheat compatibleProton/Vulkan, compat en hausse
PériphériquesPrise en charge très largeBon support, quelques ajustements

Pour l’usage créatif et le jeu, Windows 11 garde une marge. Toutefois, Ubuntu fournit une base solide et fiable pour le dev et des titres de plus en plus nombreux.

Coûts et scénarios d’adoption: particuliers, PME et parcs hybrides

Le coût total de possession dépasse le prix de la licence. Il inclut l’onboarding, le support, la formation et le temps perdu en dépannage. Windows 11 travaille la réduction des frictions côté bureautique et collaboration. Ubuntu limite les coûts logiciels et produit des parcs résilients, surtout en dev et infra.

Un particulier cherche souvent la polyvalence, la compatibilité avec les jeux et les outils créatifs. Windows 11 s’impose alors par habitude et par écosystème. Un utilisateur orienté web, code et bureautique peut préférer Ubuntu pour sa légèreté et sa longévité sur des machines plus anciennes.

PME: décision guidée par les apps critiques

Une PME fictive, NovaWorks, gère 40 postes. Les équipes commerciales vivent dans Microsoft 365 et un ERP Windows-only. Les développeurs réclament Ubuntu pour Docker et la CLI. Le DSI choisit un parc hybride: Windows 11 pour les équipes métiers, Ubuntu pour le dev. Le SSO central, l’EDR commun et une politique d’images standard assurent la cohérence.

Autre exemple: le studio créatif BlueFrame, 15 personnes. Les monteurs restent sur Windows pour Adobe. Les intégrateurs 3D testent Ubuntu avec Blender et pipelines Vulkan. Le stockage NVMe accélère tout le monde. Pour choisir un modèle, comparez les SSD mobiles dans ce comparatif WD vs SanDisk.

  • Décision PME: identifiez l’app critique, puis optimisez l’OS autour.
  • Stratégie hybride: parc mixte Windows/Ubuntu, SSO, sauvegarde unifiée.
  • Évolution: commencez par des pilotes récents et un SSD NVMe rapide.

Matériel, OEM et logistique

Les gammes Dell Developer Edition, Lenovo certifiées Linux et System76 réduisent le temps de configuration sous Ubuntu. Les stations HP et Asus pro tournent impeccablement sous Windows 11. Les Surface offrent une expérience raffinée et stable, idéale en mobilité.

Pour une mise à niveau GPU, ce guide RTX 5070 résume les bonnes pratiques. En mobilité gaming, orientez-vous vers ce guide portable gamer 2025 pour un budget maîtrisé. Le temps gagné en installation se retrouve rapidement en productivité.

Poste de coûtWindows 11Ubuntu
LicencePayante selon éditionGratuite, support Canonical en option
SupportMicrosoft, OEM, intégrateursCanonical, communauté, intégrateurs
FormationFaible pour utilisateurs WindowsCourte, surtout pour nouveaux venus
ÉvolutivitéIntune/Azure AD pour le scaleLandscape/Ansible pour le scale
  1. Cartographiez vos applications et leurs dépendances.
  2. Mesurez le coût du support et des licences.
  3. Testez 14 jours sur un échantillon représentatif.
  4. Documentez les procédures de sauvegarde et de restauration.
  5. Décidez: Windows, Ubuntu ou mix, selon les KPIs retenus.

Choisir vite, c’est bien ; choisir juste, c’est gagner des années de sérénité informatique.

Quel OS pour un PC portable entrée de gamme ?

Ubuntu offre une excellente réactivité sur des configurations modestes, surtout avec un SSD NVMe. Windows 11 reste viable, mais exige un matériel récent et un TPM 2.0.

Et pour un PC gaming focalisé sur les jeux récents ?

Windows 11 conserve une avance avec DirectX 12 et une compatibilité anti-cheat plus large. Ubuntu progresse via Proton ; testez vos titres clés avant de basculer.

Comment accélérer un workflow de création vidéo ?

Installez un SSD NVMe rapide, mettez à jour les pilotes GPU et optez pour des projets sur un disque dédié. Un SSD comme le 990 EVO améliore nettement le montage.

Peut-on gérer un parc mixte sans complexité ?

Oui. Utilisez Intune/Azure AD pour Windows, Landscape/Ansible pour Ubuntu, un SSO commun et des politiques de sauvegarde unifiées.

Comment déplacer des fichiers entre OS sans problème ?

Formatez les disques externes en exFAT pour une compatibilité large. Suivez un guide détaillé si nécessaire pour éviter les erreurs.

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