Test Raijintek Thetis Classic

Compact, sobre et étonnamment permissif, le Raijintek Thetis Classic continue de séduire celles et ceux qui cherchent un boîtier ATX minimaliste sans renoncer aux ambitions thermiques ni à la compatibilité des composants. Sa structure en

Auteur: Jade

Publié le: 27 août 2025

Compact, sobre et étonnamment permissif, le Raijintek Thetis Classic continue de séduire celles et ceux qui cherchent un boîtier ATX minimaliste sans renoncer aux ambitions thermiques ni à la compatibilité des composants. Sa structure en aluminium brossé, sa façade épurée et son format midi tower (environ 21 x 36 x 36,6 cm) forment un trio cohérent pour les configurations modernes axées performance et discrétion. Positionné autour de la barre des 100–115 €, ce châssis revendique une place à part face aux géants du segment — de NZXT à Fractal Design, en passant par Corsair, Cooler Master, Thermaltake, SilverStone, Phanteks et Lian Li.

La promesse est simple : intégrer une carte mère ATX, une alimentation au bas du boîtier, une carte graphique de belle longueur et un radiateur de 240 mm en haut, sans exploser l’encombrement. En contrepartie, le Thetis Classic a des partis pris assumés — un flux d’air qui dépend du choix des ventilateurs, un filtrage inférieur absent à compenser, et une gestion des câbles qui demande méthode. Ce test passe en revue le design, les performances thermiques et acoustiques, la compatibilité, puis confronte ce modèle aux alternatives 2025, avant d’exposer des cas d’usage concrets pour des postes de travail compacts et des PC gaming silencieux.

Enseignements clés sur le Raijintek Thetis ClassicPour qui ?Points de vigilance
ATX compact en aluminium, look épuré, support 240 mm en top + 120 mm à l’arrièreCréatifs et joueurs cherchant un format réduit sans sacrifier la compatibilitéAbsence de filtre poussière bas, flux d’air dépendant des ventilateurs additionnels
Format 21 x 36 x 36,6 cm, poids env. 4,8 kgBuilds sobres, silencieux, esthétiquesGestion des câbles à soigner, vibrations possibles sans pads

Test Raijintek Thetis Classic: design, matériaux et ergonomie d’un boîtier ATX compact

Le Thetis Classic adopte une esthétique intemporelle en aluminium brossé finition argent, sans fenêtre sur cette variante. Le châssis renvoie à l’esprit des modèles premium, avec une façade lisse et une courbure douce des panneaux latéraux. L’allure rappelle certains boîtiers en alu chez Lian Li ou des lignes sobres de Fractal Design, mais en plus ramassé. Le format midi tower (210 mm de largeur, 360 mm de profondeur, 366 mm de hauteur) rassure : on reste dans le compact, tout en accueillant un écosystème ATX complet.

Les proportions servent l’ergonomie. L’alimentation positionnée en bas contribue à un centre de gravité bas et libère le haut pour un radiateur de 240 mm. A l’arrière, un emplacement 120 mm est pré-équipé d’un ventilateur, base suffisante pour démarrer mais perfectible pour un airflow ambitieux. Les panneaux en aluminium font bonne impression : la qualité de fabrication et l’assemblage serré participent au ressenti premium.

Le rangement du stockage tient sur l’essentiel, avec des supports pour 2,5″ et 3,5″. L’offre est mesurée, mais cohérente avec l’usage 2025 où les SSD NVMe migrent souvent sur la carte mère. La connectique de façade reste standard et s’intègre proprement, l’accent étant mis sur la discrétion visuelle. Les tolérances internes permettent des cartes graphiques de belle longueur et une alimentation ATX classique, à condition d’organiser les câbles avec soin pour ne pas obstruer le flux d’air.

Un personnage témoin, Alex, monte ici un poste de création. Il retient le Thetis Classic pour son esthétique sobre et son empreinte réduite sur le bureau. Il sait toutefois qu’un filtre inférieur absent exige d’ajouter un cadre magnétique pour éviter l’aspiration de poussière par l’alimentation. Cette petite adaptation transforme l’expérience sans dénaturer la ligne du boîtier.

Ergonomie au quotidien: accès, câbles, vibrations

L’accès intérieur est correct pour un châssis compact. Les passages de câbles, s’ils ne sont pas pléthoriques, autorisent une organisation propre avec des serre-câbles et des gaines. Les vibrations dépendent des composants : poser des pads en caoutchouc sous le disque 3,5″ et l’alimentation atténue les résonances. L’intérieur, plus minimaliste que certains modèles de Corsair ou NZXT, encourage une approche réfléchie plutôt qu’un remplissage à outrance. Cette sobriété ergonomique sert l’objectif d’un PC compact, stable et silencieux.

  • Aluminium pour une finition premium et un poids contenu (~4,8 kg).
  • PSU en bas pour libérer le haut et stabiliser l’ensemble.
  • 1 x 120 mm arrière préinstallé, 240 mm top supporté.
  • Espace 2,5″/3,5″ cohérent avec les usages SSD/NVMe.
  • Priorité à la sobriété et à la compacité.

Pour nourrir l’inspiration, certaines références apportent des idées de ventilation ou d’éclairage maîtrisé, à l’image de l’unboxing et test des ventilateurs Enermax T.B. RGB, utiles pour équilibrer performance et style sans étouffer le design du Thetis.

Le design du Thetis Classic mise sur l’épure fonctionnelle et demande un montage méthodique. Bien traité, ce châssis offre un rendu premium et une base fiable pour une configuration moderne.

Performances thermiques et acoustiques du Raijintek Thetis Classic en 2025

Sur un châssis compact, la gestion thermique conditionne la stabilité et le bruit. Le Thetis Classic part d’un ventilateur 120 mm arrière pour l’extraction et d’un toit capable d’accueillir un radiateur 240 mm. Cette combinaison offre une base saine : extraction directe des calories du CPU ou du radiateur, et circuit d’air court. L’absence de filtre inférieur impose de protéger l’alimentation ou d’orienter l’admission principale ailleurs, mais le potentiel est réel avec un choix judicieux de ventilateurs.

En pratique, aligner deux 120 mm en haut (push ou pull selon le montage du radiateur) et laisser le 120 mm arrière en extraction dessine un flux logique : entrée par les côtés et la façade, sortie par le haut et l’arrière. Sur les GPU modernes, ce schéma réduit la stagnation thermique autour de la carte graphique. Les tests de la communauté montrent que les performances se tiennent face à des boîtiers plus volumineux, à condition d’opter pour des ventilateurs à haute efficacité et basse turbulence.

Optimiser l’airflow: choix des ventilateurs et AIO 240 mm

Le cœur du Thetis Classic, c’est le support 240 mm en top. Installer un AIO performant comme un 240 mm récent améliore radicalement le delta T du CPU. Le dossier sur l’AIO DeepCool Castle 240 RGB illustre bien l’intérêt d’un radiateur double pour un processeur à 125 W ou plus. Côté boîtier, des ventilateurs orientés pression statique modérée conviennent pour le radiateur, tandis que des modèles orientés débit sont bienvenus en extraction arrière.

Côté acoustique, la paroi en aluminium diffuse un peu plus les hautes fréquences que de l’acier sandwich insonorisé d’un Be Quiet!, mais un réglage de courbes PWM progressives sur la carte mère permet de maintenir le système autour de 30–35 dBA en charge modérée avec des ventilateurs de qualité. Les modèles connus chez Thermaltake, Phanteks, SilverStone ou Corsair offrent des profils très équilibrés.

  • Schéma recommandé: 240 mm top + 120 mm arrière en extraction.
  • Courbes PWM progressives pour limiter les montées en dBA.
  • Filtres magnétiques tiers sous le PSU pour contrer la poussière.
  • Ventilateurs premium pour un bon compromis débit/pression/bruit.

Alex retouche des vidéos en 4K. Avec un AIO 240 mm en push-pull modéré, le CPU reste sous un seuil thermique confortable, tandis qu’une carte graphique ventilée axialement respire correctement grâce à l’extraction courte. Sur des charges longues, ce boîtier ne joue pas le rôle d’un monolithe insonorisé, mais privilégie l’efficacité de trajet d’air — une approche gagnante à puissance maîtrisée.

En résumé thermique et acoustique, le Thetis Classic excelle par sa logique d’extraction verticale et son support 240 mm. Le silence dépendra plus des ventilateurs choisis et du profil PWM que de la simple épaisseur des panneaux.

Compatibilité matérielle et montage: GPU, PSU, AIO et stockage dans le Thetis Classic

La force du Thetis Classic réside dans la compatibilité ATX dans un volume restreint. Le châssis accepte une alimentation ATX en bas, une carte mère ATX classique et une carte graphique de bonne longueur (catégorie “fairly long GPU” selon les retours). Pour les configurations 2025, cela couvre des GPU milieu à haut de gamme, sous réserve de vérifier la longueur et l’épaisseur avec le radiateur top si utilisé. Le duo GPU long + AIO 240 mm reste envisageable en conservant un dégagement correct autour des connecteurs.

Côté stockage, le support 2,5″ et 3,5″ tient l’essentiel. Les systèmes orientés productivité privilégieront 1 SSD NVMe sur la carte mère + 1 SSD 2,5″ + 1 HDD 3,5″ pour l’archivage. Les amateurs d’épure peuvent se limiter à NVMe + 2,5″, ce qui libère l’espace interne et favorise l’airflow. Les passages de câbles exigent précision : un kit de velcros et une alimentation semi-modulaire sont recommandés pour réduire le volume de câbles dans la chambre principale.

Montage maîtrisé: étapes et astuces concrètes

Un montage type efficace suit une chronologie simple: alimentation en premier, câbles prémontés, carte mère et backplate AIO, puis radiateur 240 mm et ventilateurs, et enfin la carte graphique. La maîtrise de la longueur des câbles et la pré-routage à l’arrière simplifient la fermeture. Une fois le système validé, un contrôle des vibrations et un ajout de pads sous le HDD 3,5″ achèvent la finition.

  • Préférer une alimentation semi-modulaire pour limiter les nappes inutiles.
  • Valider le couple GPU + AIO 240 mm avant le serrage final.
  • Utiliser des velcros et gaines pour dégager le couloir d’air.
  • Isoler les points de contact susceptibles de vibrer (HDD, PSU).

Pour les systèmes à watercooling, l’analyse d’un AIO 240 mm moderne comme le DeepCool Castle 240 donne un bon référentiel de performance/pression. En aircooling pur, le choix d’un ventirad de hauteur modeste assurera la compatibilité avec le top ventilé.

En miroir, il est instructif de comparer l’approche Thetis Classic à un châssis plus spacieux et vitré comme le FSP CMT510, qui mise sur un volume intérieur plus généreux et davantage d’emplacements de ventilateurs. Le Thetis, lui, préfère la discipline des flux courts et un encombrement minimal.

Ce chapitre compatibilité montre une orientation claire : le Thetis Classic accepte de vrais composants ATX, mais invite à une sélection raisonnée et un montage réfléchi pour conserver ses avantages thermiques.

Comparatif 2025: Raijintek Thetis Classic face à NZXT, Cooler Master, Corsair, Fractal et Lian Li

Le marché 2025 regorge d’options, du boîtier artistique aux monstres d’airflow. Pour situer le Thetis Classic, le plus pertinent est de l’opposer à des compacts élégants des marques NZXT, Cooler Master, Corsair, Fractal Design et Lian Li, tout en gardant à l’esprit des alternatives Thermaltake, Phanteks et SilverStone. La singularité du Thetis tient au combo ATX + 240 mm top dans un volume serré, avec panneau alu non vitré sur cette version Classic.

Côté prix, les circulations récentes placent le Thetis autour de 100–115 €, soit l’entrée du segment “compact premium”. Sa note historique de 4/5 relevée dans un test daté n’épuise pas le sujet, mais reste cohérente avec la perception globale du produit. Pour un cadrage technique, le test Thetis sur TechPowerUp corrobore la compatibilité ATX, PSU standard, GPU long et radiateur de 240 mm dans un châssis réduit — un point clé qui continue de lui donner sa pertinence.

Avantages comparatifs et limites pratiques

Face aux boîtiers récents de NZXT (souvent excellents sur l’intégration RGB/logiciel), le Thetis gagne en discrétion matérielle et perd en écosystème lumineux. Contre Corsair et Cooler Master, souvent plus spacieux, il répond par une compacité élégante qui séduit les bureaux épurés. Comparé à Fractal Design, le Thetis paraît moins insonorisé, mais plus léger; face à Lian Li, il assume une simplicité presque monolithique. Les solutions Thermaltake, Phanteks et SilverStone offrent parfois un airflow “hors gabarit”, mais au prix d’un volume plus imposant.

  • Forces : esthétique aluminium, format ATX compact, support 240 mm, montage soigné récompensé.
  • Compromis : pas de filtre bas d’origine, câblage à optimiser, panneaux non insonorisés.
  • Positionnement : prix contenu pour un boîtier alu, alternative crédible aux références vitrées.

Pour affiner une configuration, un tour d’horizon des ventilateurs idéaux peut aider, par exemple l’Enermax T.B. RGB si l’on veut un rendu lumineux discret et un bon débit. La fiche constructeur du Thetis Classic est accessible sur le site Raijintek pour vérifier les dernières spécifications et recommandations.

ModèleFormatRadiateur supportéOrientationIdéal pour
Raijintek Thetis ClassicATX compact240 mm (top) + 120 mm (arrière)Épuré, alu, non vitré (Classic)Desk minimaliste, AIO 240 mm silencieux
NZXT H5 FlowATX240/280 mm (front/top)Airflow + écosystème logicielBuild RGB intégré, gestion simplifiée
Corsair 4000D AirflowATX360/280 mmAirflow performantConfigurations haut débit d’air
Fractal Design Define 7 CompactATX compact240/280 mmSilence/ModulesBruit contenu, modularité
Lian Li O11 Air MiniATX compactJusqu’à 280/360 mmMulti-ventilateursAirflow massif, vitré

Dans ce panorama, le Thetis Classic n’est pas le roi de l’airflow ni l’empereur du silence, mais l’esthète compact qui fait beaucoup avec peu. C’est précisément ce positionnement qui lui donne une place distincte en 2025.

Usages cibles et retours terrain: station de travail compacte et PC gaming silencieux

Le Thetis Classic excelle lorsqu’on lui confie un cahier des charges clair. En station de travail créative, il s’intègre parfaitement sur un plateau étroit, absorbe un CPU à 125 W via un AIO 240 mm et fait tourner un GPU de milieu/haut de gamme sans excès de bruit. En PC gaming, il propose une expérience stable si le flux d’air est pensé pour évacuer la chaleur du GPU rapidement. Ce châssis rétribue l’ingéniosité : moins on le surcharge, mieux il performe.

Alex, notre témoin, a bâti une machine d’édition vidéo. Sa check-list a été simple : AIO 240 mm en top, 120 mm arrière PWM silencieux, SSD NVMe + SSD 2,5″, alimentation semi-modulaire 650 W, et un GPU trois ventilateurs de longueur raisonnable. Résultat : une tour compacte qui reste sous contrôle thermique durant les exports, tout en conservant une signature sonore contenue. Pour protéger l’alimentation, un filtre magnétique tiers a été ajouté en dessous — une petite dépense, un grand bénéfice.

Bonnes pratiques d’exploitation et maintenance

Une routine de maintenance légère suffit à préserver les performances. Un dépoussiérage mensuel, un contrôle des serrages et des pads antivibrations, et une mise à jour des courbes PWM en fonction des saisons maintiennent le boîtier à son meilleur niveau. La sobriété du Thetis Classic simplifie cette maintenance : peu d’éléments décoratifs, peu d’obstacles, un flux d’air court et efficace.

  • Limiter la densité de composants pour favoriser l’airflow.
  • Choisir des ventilateurs PWM premium pour réduire le bruit.
  • Installer un filtre bas magnétique pour l’alimentation.
  • Programmer des profils saisonniers de ventilation (été/hiver).

Pour qui souhaite davantage de lumière et de “show”, une alternative vitrées comme le FSP CMT510 offrira plus de surface RGB, tandis qu’un ensemble de ventilateurs comme les Enermax T.B. RGB peut apporter une touche visuelle sans compromettre l’identité sobre du Thetis. Les boucles fermées 240 mm actuelles, tel le DeepCool Castle 240, restent l’option la plus rationnelle pour concilier compacité et performances CPU.

Les retours terrain évoquent une qualité de fabrication convaincante pour le prix, un assemblage propre, et quelques bémols: vibrations sans pads, poussière si l’on néglige le dessous, et un besoin d’anticiper le câblage. Rien qui ne puisse être corrigé avec un kit de velcros, des ventilateurs silencieux et un filtre magnétique. Pour des guides complémentaires, la page officielle Raijintek et les analyses communautaires comme TechPowerUp fournissent un bon socle.

Un dernier mot sur la pérennité: la note moyenne historique de 4/5 relevée sur un test ancien doit être replacée dans le contexte des standards actuels. En 2025, le Thetis Classic reste une proposition pertinente pour un PC ATX compact silencieux et bien ventilé, si l’on adopte les bonnes pratiques évoquées ci-dessus.

  • Station de travail créative: AIO 240 mm, SSD NVMe + 2,5″, GPU axial.
  • PC gaming silencieux: courbes PWM douces, extraction 120 mm optimisée.
  • Montage minimaliste: moins de câbles, plus d’air.

Le Thetis Classic trouve sa véritable valeur dans l’exécution: un design épuré qui récompense une intégration intelligente et une maintenance régulière.

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