
Après un long moment d’absence, on revient en force avec Logitech pour le test de leur souris MX Anywhere 3. Un périphérique sans-fil clairement orienté bureautique et mobilité qui cache un bon nombre de fonctionnalités matérielles et logicielles dont on ne se passe plus une fois qu’on y a goûté. On découvre ça ensemble dans notre test !
Caractéristiques
- Constructeur : Logitech
- Modèle : MX Anywhere 3
- Type : Souris sans-fil
- Ergonomie : Symétrique droitier
- Rétroéclairage : Nope
- Capteur optique : 200 à 4000 DPI
- Nombre de boutons : 6
- Durée de vie : 60 millions de clics
- Dimensions : 100,5 × 65 × 34,4 mm
- Poids : 99 gr
- Garantie : 2 ans
- Prix public : 89€
La souris
Notre exemplaire reçu pour ce test est la « graphite » (un gris foncé mat), mais Logitech propose deux autres coloris sur ce modèle pour aller au mieux avec votre environnement de travail ou vos préférences avec une version rose ou gris pâle (blanc cassé dirons-nous, mais c’est moins musical à l’oreille). La MX Anywhere 3 est livrée dans un packaging entièrement en carton, zéro plastique à l’horizon. À l’intérieur, on retrouve la souris sobrement posé sur un support qui cache un câble USB Type-C pour la recharge et un dongle USB Logitech Unifying pour synchroniser d’autres périphériques compatibles de la marque sur un seul et même récepteur.
Comme nous le disions précédemment, la MX Anywhere 3 se veut être une souris bureautique et mobile. Malgré sa longueur contenue, elle n’oublie pas de proposer une ergonomie travaillée faisant la part belle au confort et au design. Sa coque symétrique en apparence abrite deux boutons latéraux sur la tranche gauche, ce qui en fera une souris plutôt destinée aux droitiers pour pouvoir les utiliser confortablement. Ces mêmes côtés ont un revêtement légèrement caoutchouteux et en relief qui inspire la qualité.
On note l’élévation de l’arrière de la souris qui lui permet d’avoir une forme bombée qui supportera bien la paume de la main malgré la relative faible longueur de la base. À l’avant, on a une molette en acier crantée qui se déverrouille physiquement grâce au bouton situé en dessous. Enfin, on note la présence discrète du port USB-C pour la recharge de la souris.
Enfin, sous la souris, c’est la petite déception (mais la seule). Pas de logement pour le récepteur USB (ni dans la coque) et des patins qui auraient mérité une direction plus horizontale pour la glisse, mais nous y reviendrons. Ah et pour finir, sous le bouton de débrayage de la molette, un témoin lumineux pour indiquer l’état d’activité de la souris et le niveau de batterie. Pour information, le constructeur annonce une autonomie d’environ 70 heures (batterie de 500 mAh) et une recharge rapide qui permet d’obtenir trois heures de batterie en seulement une minute de recharge.
Sous la main
Prise en main et finitions
Comme on le disait à demi-mots dans la partie précédente, la MX Anywhere 3 se veut être plutôt une souris bureautique mobile qu’une souris ultra-mobile. En effet, ses courbes généreuses et sa hauteur maximum font qu’elle tombe bien sous la paume et qu’elle est permet même une prise pleine pour ceux qui ont de petites mains, d’où l’importance de préciser qu’il s’agit pour nous d’une souris d’abord bureautique, puis mobile grâce à son fonctionnement sans-fil et à son excellente autonomie. En effet, les 70 heures annoncées par le constructeur sont largement atteintes. Deux semaines aux horaires de 35h et évidemment une utilisation sur le temps personnel durant le reste de la journée (merci le couvre-feu) et le week-end n’auront, à ce jour, pas réussi à venir à bout de cette première recharge de la batterie. Pour en revenir aux qualités physiques et ergonomiques de la souris, les matériaux utilisés sont très clairement qualitatifs et après plusieurs jours d’usage, on ne note aucune détérioration du soft-touch présent sur les tranches ou encore de marquage de doigts au niveau des boutons principaux. Les switchs sont par ailleurs, aussi bien sur les clics principaux que les boutons latéraux, tout ce qu’il y a de plus commun et de plus efficaces que l’on trouve sur le marché, avec une résistance marquée et franche, similaire à ce que l’on peut obtenir avec des Huano Blue par exemple. En clair, c’est tout bien dosé, tout bien équilibré. Et en mode crantée, la roulette propose une précision et un défilement sans faille. Concernant la glisse, rien de spécial ni d’excellent, les patins en PTFE font bien leur job mais la manière dont ils sont taillés et leur orientation ne vont pas dans le sens de déplacements horizontaux, ce qui ne maximise pas la glisse. C’est bête, car on imagine que c’est surtout une question de design, mais la glisse aurait pu être meilleure, surtout pour les équipements multi-écrans.
Justement, à propose de la molette, l’un des points forts, physiquement parlant, c’est bien elle. Tout en acier, elle promet déjà, en plus d’un style assez plaisant, une durabilité vraiment au-dessus de la norme. Cerise sur le gâteau, il s’agit de la fameuse molette débrayable de Logitech. Autrement dit, par simple pression sur le bouton située derrière la molette, elle passe en mode « roue libre ». Donc plus de crans, mais un défilement totalement silencieux et surtout plus rapide. À noter que le logiciel permet de paramétrer le moment où le débrayage s’enclenche seul (il suffit jute de préciser « au bout de combien de défilements répétés de la molette dans un sens je souhaite qu’elle passe en mode roue-libre »). Seconde cerise sur le gâteau, le défilement horizontal est possible avec une combinaison de touche Molette + bouton latéral…
Fonctions et logiciel
Puisqu’on vient de présenter une partie des fonctionnalités accessibles avec le pilote, voici ce que nous propose la suite logicielle. Celle-ci est à l’image de la souris : sobre et élégante. Divisée en trois onglets distincts, elle permet d’accéder aux paramètres de la vitesse du pointeur et de paramétrer le défilement de la molette.
C’est bien, mais c’est surtout la fonctionnalité « Flow » qui nous intéresse, propre au constructeur. Flow permet d’appairer la souris à deux dispositifs en même temps (un en Bluetooth, l’autre avec le dongle USB). Il suffira ensuite de définir dans le logiciel les emplacements physiques de vos dispositifs (ex : une tablette et un PC, ou un portable et un fixe…) et lorsque vous arriverez dans le coin de l’écran de l’un, la souris glissera automatiquement sur l’autre. Mais cela ne s’arrête pas là ! Logitech permet également de garder en mémoire vos copiés/collés de textes, mais aussi de fichiers !
Une fonctionnalité, comme la molette, dont on ne se passe plus une fois qu’on l’a configurée et que l’on s’est habitué à cela, clairement.
Conclusion
Force est d’admettre que la Logitech MX Anywhere 3 a plus d’un tour dans son sac pour justifier son prix. En effet, à 89€ l’exemplaire et pour un usage bureautique, on pourrait mal comprendre les arguments de conception qui ne mise ni sur la légèreté des matériaux et sur les performances du capteurs ou des switchs comme on le cherche sur les souris haut de gamme pour le gaming intensif. Sauf que. Non seulement la qualité de construction est bien au rendez-vous, mais l’ergonomie et l’attention portée sur les switchs sont également de la partie.
À cela on ajoute une excellente autonomie et on oublie pas cette molette fabuleusement qualitative, et on approche de l’évidence quant à la question du prix. Mais ce n’est pas tout, la fonction Flow démontre le savoir-faire du constructeur et permet sans peine de donner l’argument final qui exterminera facilement toute forme d’hésitation sur le choix de votre prochaine souris pour la bureautique, si la mobilité fait également partie de vos critères bien entendu.
Logitech MX Anywhere 3
- Qualité de fabrication – 9/10
- Confort et ergonomie – 9/10
- Fonctionnalités – 10/10
9.3/10
Résumé
- Qualité de fabrication
- Fonctionnalités
- Ergonomie
- Molette
- Fonction Flow
- Autonomie et recharge rapide
On aurait aimé :
- Un rangement intégré dans la coque pour le récepteur USB
- Des patins mieux orientés pour les déplacements horizontaux.