Caractéristiques techniques
- Marque : Trust
- Modèle : GXT 188 Laban RGB
- Nombre de boutons : 8
- RGB : Oui
- Poids : 113 grammes (sans le câble)
- Dimensions : 128 × 70 × 39 mm
- Matériaux : Plastique, soft-touch
- Longueur du câble : 1,8 m
- Capteur optique : Pixart PWM3360 (laser)
- Latence : 2 ms
- Pole rate : 125 – 1000 Hz
- Accélération : 50G
- DPI : 100 à 15,000 (max)
- Gestion et enregistrement des profils : Oui (5 max)
- Garantie : 2 ans
- Prix : 79,90€ (au 31/05/17)
Place au déballage et au test !
Après avoir délogée la souris de sa protection, on note que le câble perd son gainage au profit d’une protection plastique peu flatteuse à l’œil et tout autant moins solide. Dommage !

La souris
La souris se veut donc ergonomique et ne se propose que pour les droitiers. Le dessus bénéficie d’un revêtement en soft-touch. Les clics gauche et droite sont légèrement tuilés et terminent leur course sur une distance équilibrée. Entre les deux, une molette au revêtement caoutchouté pour une meilleure accroche. En dessous la molette, la classique paire de boutons pour régler les DPI à la volée. A l’extrémité du clic principal, un bouton additionnel en plastique brillant.
Sur la tranche gauche de la souris, on note un renfoncement prévu pour le pouce surmonté de deux boutons programmables additionnels, qui prennent leur point de départ au même endroit que le liseré qui parcourt la souris dans sa presque totalité.
Sur l’arrière de la souris, on retrouve le badge « Trust GXT » translucide afin de laisser s’exprimer une des diodes RGB que contient la Laban.
Sur le côté droit, rien de spécial, une forme revue pour accueillir quelque peu l’annulaire.
Enfin en dessous, un plastique granuleux moins flatteur mais pas choquant à cet endroit. On retrouve également trois patins en téflon pour assurer la glisse, dont un petit placé sur la droite.
Le pilote
L’on doit admettre qu’un pilote qui pèse 6Mo, c’est sympathique. En revanche, il ne faut pas s’attendre à un logiciel de gestion unifié des périphériques du constructeur avec ce poids-là. Un bon point pour certains (ceux qui osent mélanger les marques et les styles sur leur bureau), un mauvais pour d’autres qui n’aiment pas forcément cumuler les icônes dans la zone de notification.
Disponible uniquement en anglais, le logiciel se présente de manière aussi simple qu’intuitive. Esthétiquement, ce n’est pas moche du tout d’ailleurs. Tout en haut, sous forme d’onglets, vous pourrez naviguer entre vos différents profils.
En dessous, vous trouverez des volets correspondant aux différentes familles de paramétrages de la souris. Le premier concerne l’assignation des boutons programmables. À ces derniers s’assignent des fonctions courantes et pratiques du quotidien, comme des enchaînements d’actions (macros). Dans ce même volet, vous pourrez régler la prise en charge de l’accélération, de la vitesse du point, du scrolling vertical et du double-clic. Enfin, le réglage du polling rate sur quatre paliers : 125, 250, 500 et 1000 Hz.
Le deuxième volet, nommé étrangement « Performance », permet de régler le niveau de DPI des cinq paliers gérés par la souris.
Enfin le dernier volet concerne la gestion du rétroéclairage par diodes RGB de la souris. Cinq modes sont proposés : éteint, respiration sur 7 couleurs, mode fixe, respiration sur une couleur fixe et enfin, le mode circulaire (dans les deux sens, au choix).
Pour chaque mode, on peut choisir sa couleur, le niveau de luminosité (sur trois niveaux) et la vitesse de « respiration » lorsqu’elle est activée.
Même rédigé en anglais, le soft est plutôt simple et intuitif à prendre en main. On vous laisse un petit aperçu de la souris qui brille de mille feux :
Par ailleurs, la souris est ici présentée sur le tapis GXT 760 de la même marque et dont le test sera publié très bientôt !
A l’usage
Si la design et l’affinage du pilote jouent un rôle important dans l’appréciation d’une souris, il en reste que c’est la prise en main qui détermine plus sa qualité. À ce niveau-là, si dans l’ensemble son ergonomie est plutôt conventionnelle et a son petit lot d’efficacité, plusieurs détails manquent de lui faire remporter une bonne note.
Premièrement, le bouton additionnel logé à côté de l’index. Si la pression à exercer dessus est tout à fait équilibrée, son emplacement reste un poil trop éloigné de là où se loge naturellement l’index sur le « clic gauche ». De fait, une petite gymnastique digitale s’impose pour y accéder et le presser.
Toujours en parlant de gymnastique, les boutons sous la molette sont eux aussi, trop éloignés. Ceci pour deux raisons : parce qu’ils sont au nombre de deux (éloignant encore plus le second), d’une part et d’autre part, parce qu’ils sont tout simplement trop éloignés de la molette. La molette aurait pu être un poil plus petite et/ou positionnée plus en avant histoire de leur laisser un peu de place.
Enfin, pour en terminer avec le sujet, les deux boutons latéraux manquent de franchise dans leur démarcation. Si l’utilisation de plastique brillant aide à les différencier de la coque, leur proéminence est bien trop faible pour s’y retrouver, d’autant plus qu’elle est encore plus faible sur le bas. Ajoutons à cela qu’ils épousent un peu trop bien le creux laissé au pouce, surtout en leur base. Autrement dit, ils se retrouvent activés par le pouce en les pressant plutôt du haut vers le bas que de manière horizontale, ce qui n’est pas pratique du tout.
Pour ce qui est de la glisse, elle est dans la moyenne haute et est satisfaisante pour la majorité des joueurs, même si un peu bruyante. Mais on a déjà vu mieux, malgré le poids moyen/léger de la souris. Enfin, les clics sont plutôt audibles et manquent de nervosité dans le départ de leur remontée, ce qui peut créer une petite fâcheuse tendance à rester « cliqué » lors d’une partie un peu nerveuse.
Conclusion
Pour conclure sur nos impressions sur la GXT « Laban » 188 de Trust, ce n’est ni une mauvaise, ni une excellente souris. Si de grands progrès ont été réalisés au niveau de l’ergonomie, des revêtements choisis et que le RGB fait mouche par la manière dont il est implémenté, on ne retrouve malheureusement aucun traitement qui valorise la souris sur une autre. Ces petites inattentions de construction sur l’ergonomie sont, finalement, les détails qui font que cette Laban ne se démarque pas de la concurrence.
Malgré un très bon travail sur le design et le pilote, la Laban ne possède aucune caractéristique lui permettant de réellement tirer son épingle du jeu, du moins au prix demandé.
- Design – 9/10
- Finition – 8/10
- Pilote – 8/10
- Ergonomie – 6.5/10
- Glisse – 7.5/10
- Prix – 5/10
Résumé
On aime :
– Le look
– Le pilote
– Les boutons supplémentaires
– La molette précise et silencieuse
On n’aime pas :
– L’ergonomie qui manque de justesse
– Pas de câble tressé
– Le prix trop élevé pour sa prestation !
7.3/10



