La Roccat Burst Pro s’invite dans l’arène des souris ultra-légères avec un ADN assumé : réactivité, maîtrise, et un sens du détail rarement vu à ce niveau de prix. Sous sa coque translucide, cette compacte de 68 g cache des interrupteurs Titan Optical et un capteur Owl‑Eye 16 000 DPI dérivé du PixArt 3389. Le câble PhantomFlex, d’une souplesse remarquable, et des patins PTFE traités à la chaleur complètent un package pensé pour le jeu nerveux. Dans un contexte 2025 où les FPS et les battle royales dictent la cadence, l’équilibre entre précision et confort devient décisif. L’ergonomie symétrique mais pensée pour droitiers, la gestion AIMO RGB et l’intégration Easy‑Shift[+] montrent une volonté claire d’en offrir beaucoup sans gonfler la note. Ce test s’appuie sur des sessions prolongées, des comparaisons concrètes avec des références du marché, et des recommandations d’usage (tapis, réglages DPI, profils) afin d’éclairer les joueurs qui veulent une souris prête pour les scrims du soir comme pour la productivité du matin.
Test Roccat Burst Pro : design, ergonomie et fabrication au service du contrôle
La Burst Pro affiche un gabarit moyen pensé pour la polyvalence, avec 120 x 58 x 38 mm et un poids total de 68 g. L’ergonomie est symétrique, mais l’absence de boutons sur le flanc droit la destine surtout aux droitiers. La coque translucide recouvre un châssis perforé, évitant l’accumulation de poussière tout en diffusant agréablement l’éclairage AIMO. Ce choix se ressent en main : la souris remplit largement la paume sans l’écraser, et les flancs légèrement évasés améliorent la stabilité lors des flicks.
Côté cliquabilité, les Titan Optical assurent une activation nette, sans délai de rebond et avec une durée de vie annoncée à 100 millions de clics. La molette propose des crans fermes et une zone RGB dédiée, tandis que le bouton DPI au sommet facilite les ajustements rapides. La texture latérale en nid d’abeille apporte un grip subtil, suffisant pour maintenir la maîtrise sans coller aux doigts.
Le câble PhantomFlex fait toute la différence : sa souplesse dispense d’un bungee et libère les trajectoires. En dessous, les patins PTFE heat‑treated offrent une glisse haut de gamme sur textile comme sur surface dure. Pour un rendu optimal, un tapis XXL minimise la friction sur les trajectoires longues; le guide des tapis XXL aide à choisir la bonne densité de tissage.
Prise en main et comparaisons utiles
La Burst Pro convient aux prises Claw et Fingertip, et reste confortable en Palm si la main n’est pas trop large. Son format rappelle des modèles légers typés performance. Ceux qui préfèrent un gabarit plus généreux et des flancs marqués peuvent lorgner vers une ergonomique ultralight comme la Pulsar Xlite. Les amateurs de coques ajourées plus prononcées trouveront une alternative avec l’Xtrfy M4 ou la modulable Xtrfy M42. Pour un grip palm plus massif, la Corsair Glaive RGB reste une option robuste.
- Poids plume sans châssis en nid d’abeille apparent, pour une sensation lisse et homogène.
- Switches optiques rapides, idéal pour les spams de micro-corrections en FPS.
- Câble paracord très flexible, trajectoires libres même à basse sensibilité.
- Patins PTFE traités à chaud, glisse stable et durable.
- Ergonomie universelle orientée droitiers, adaptée aux mains moyennes.
Modèle | Poids | Capteur | Prix de lancement |
---|---|---|---|
Roccat Burst Pro | 68 g | Owl‑Eye 16K (PMW3389) | 59,99 € |
Razer Viper Mini | 61 g | PMW3359 | ~49,99 € |
Cooler Master MM711 | 60 g | PMW3389 | ~59,99 € |
Endgame Gear XM1 | 70 g | PMW3389 | ~59,00 € |
À l’issue de séances longues, la sensation dominante reste celle d’une coque qui disparaît sous la main au profit d’un geste propre; c’est précisément ce qu’on attend d’un design orienté performance.
Test Roccat Burst Pro : logiciel Swarm, RGB AIMO et personnalisation avancée
Le logiciel Roccat Swarm demeure le centre de contrôle. Il stocke des profils dans la mémoire intégrée de la souris et permet des assignations complètes sur les 8 entrées (y compris le défilement). Les sensibilités se règlent de 100 à 16 000 DPI par pas de 50, avec sélection à la volée via le bouton dédié. La fonctionnalité Easy‑Shift[+] double les commandes, utile pour gérer utilitaires et capacités en MMO sans perdre la main sur les mouvements.
Les effets AIMO synchronisent l’éclairage avec d’autres périphériques de la marque, et même si une seule zone est paramétrable, l’intensité lumineuse sous la coque offre un rendu soigné. Le polling rate va jusqu’à 1000 Hz, la distance de décrochage est ajustable, et une calibration de surface améliore le suivi sur des tapis spécifiques. En 2025, Swarm s’installe sans heurts sous Windows 10/11; la souris reste plug‑and‑play si l’on préfère éviter tout logiciel.
- Profils par jeu avec chargement automatique et macros contextuelles.
- Remapping complet des boutons, y compris clic molette haut/bas.
- LOD ajustable pour limiter les mouvements parasites au repositionnement.
- Courbes DPI fines pour passer d’un tracking micro à un balayage large.
- AIMO cohérent visuellement avec les claviers Vulcan et casques Elo.
Paramètre | Plage/Options | Intérêt en jeu |
---|---|---|
Sensibilité (DPI) | 100 à 16 000 (pas de 50) | Adapter la micro‑précision au style FPS/RTS |
Polling rate | 125/250/500/1000 Hz | Réduction de la latence ressentie |
Easy‑Shift[+] | Commandes secondaires | Accès rapide aux binds sans clavier |
LOD | Bas/Élevé + calibration | Moins d’écarts en repositionnant la souris |
Éclairage AIMO | Modes dynamiques | Lisibilité visuelle des profils actifs |
Réglages conseillés et écosystème
Pour un FPS, la plupart des joueurs gagnent à caler un palier 800–1200 DPI à 1000 Hz, avec un LOD faible; Easy‑Shift peut activer des pings/ulti sur clic latéral prolongé. En stratégie, un profil 1400–2000 DPI fluidifie la navigation.
Pour compléter l’écosystème, un clavier TKL libère l’espace de balayage. Les curieux pourront comparer l’approche de capteurs chez la SteelSeries Rival 600 ou la philosophie d’allègement extrême de la Xtrfy M42. Côté bureautique nomade, une référence comme la Logitech MX Anywhere 3 montre un autre visage de la précision.
Ce volet logiciel fait ressortir l’ADN pragmatique de la Burst Pro : peu de gadgets superflus, mais des réglages qui comptent vraiment en partie classée.
Test Roccat Burst Pro : performances en jeu et rapport qualité/prix face à la concurrence
Sur le terrain, le capteur Owl‑Eye 16K délivre un suivi propre, avec des vitesses tolérées jusqu’à 400 IPS et des accélérations de 50 G. Lors d’une soirée scrim illustrée par Léa, entry fragger d’une équipe locale, la faible inertie combinée aux patins PTFE a facilité les micro‑corrections sur Valorant et les 180° sur Warzone. Les clics optiques ont gardé une signature nette, utile pour alterner burst et tracking prolongé.
La Burst Pro s’épanouit particulièrement à faible sensibilité, où la grande amplitude des mouvements profite du câble doux et d’un tapis large. Pour optimiser l’ensemble, un tapis texturé et long est recommandé; le guide tapis XXL détaille les nuances entre speed et control. Ceux qui préfèrent un investissement modeste peuvent considérer la SteelSeries Rival 3, quand les amateurs de coques légères asymétriques regarderont la Pulsar Xlite.
Proposée autour de 59,99 €, la Burst Pro s’intercale face aux Viper Mini et MM711, tout en se distinguant par ses switches optiques, son câble PhantomFlex et une glisse très aboutie. Les budgets serrés peuvent viser la Burst Core (env. 29,99 €) avec un capteur plus modeste; à l’inverse, celles et ceux qui cherchent une solution sans fil compareront les références du guide des meilleures souris sans fil 2025. Pour un détour par une approche plus design, l’Xtrfy M4 demeure une valeur sûre, tandis que les joueurs cherchant une double détection peuvent réviser la Rival 600.
- Pour FPS : 800–1000 DPI, 1000 Hz, LOD bas, tapis control.
- Pour MOBA/RTS : 1400–1800 DPI, 1000 Hz, Easy‑Shift sur ping/ward.
- Pour créa : 1200–1600 DPI, profils dédiés aux logiciels, molette crantée utile.
- Pour e‑sport : patins neufs, surface propre, routine de warm‑up 10 min.
Dans la logique de tests croisés, il est pertinent d’observer la façon dont d’autres marques gèrent la légèreté et la stabilité. En suivant des dossiers comme le test Xtrfy M42 ou l’unboxing de la Corsair Glaive RGB, on perçoit que la Burst Pro privilégie la sobriété constructive au service d’un geste constant.
Le verdict in‑game est constant : quand l’équipement s’efface, la visée s’exprime. C’est précisément la proposition de la Burst Pro sur ce segment.
La Burst Pro est-elle compatible Windows 11 et macOS ?
Oui pour Windows 11 via Roccat Swarm; la souris fonctionne en plug‑and‑play sous Windows sans logiciel. Sous macOS, l’essentiel (pointeur, clics) marche, mais Swarm n’est pas natif : mieux vaut configurer les profils sous Windows, puis profiter de la mémoire embarquée.
La Roccat Burst Pro convient-elle aux grandes mains ?
Le format 120 x 58 x 38 mm vise des mains petites à moyennes en palm, et s’adapte bien aux grandes mains en claw/fingertip. Pour un châssis plus imposant, considérer des modèles ergonomiques comme la Pulsar Xlite.
Quel tapis privilégier pour optimiser la glisse ?
Un tapis medium/large à surface control facilite la micro‑précision et stabilise les arrêts. Le guide des tapis XXL détaille les tissages et épaisseurs pour adapter la friction au style de jeu.
La molette présente‑t‑elle un jeu latéral ?
Certains exemplaires peuvent afficher un léger flottement sans gêner la navigation. Les crans restent fermes et l’activation cohérente en jeu.
La Burst Pro est‑elle encore compétitive face aux modèles 2025 ?
Oui : à ~59,99 €, elle combine poids léger, switches optiques, câble paracord et capteur 16K. Pour comparer d’autres philosophies de conception, voir aussi les essais de la Rival 3 et de la Pulsar Xlite.