Test Steelseries Arctis Pro Gamedac

SteelSeries Arctis Pro + GameDAC ambitionne une restitution Hi‑Res Audio et un contrôle studio sans passer par une carte son PC. Son boîtier GameDAC à écran OLED centralise l’égalisation, le ChatMix et les entrées/sorties, tandis

Auteur: Hugo.46

Publié le: 20 août 2025

SteelSeries Arctis Pro + GameDAC ambitionne une restitution Hi‑Res Audio et un contrôle studio sans passer par une carte son PC. Son boîtier GameDAC à écran OLED centralise l’égalisation, le ChatMix et les entrées/sorties, tandis que les transducteurs du casque visent une écoute détaillée, utile autant en FPS compétitif qu’en création de contenu. Sur le banc, l’accent est mis sur la lisibilité des pas, la propreté du canal voix avec le micro ClearCast et la maîtrise des aigus à volume soutenu. Face aux poids lourds que sont Logitech, Razer, Corsair, HyperX, Astro, Sennheiser, Turtle Beach, Plantronics et Audio‑Technica, l’ensemble se distingue par son DAC dédié et une approche filaire pragmatique, encore très pertinente en 2025 pour éviter la compression. Un staff semi‑pro, “Orion”, a servi de fil rouge pour éprouver l’ergonomie en matchs et scrims, et valider la constance des réglages d’une machine à l’autre. L’objectif est clair : traduire chaque info sonore en avantage concret, sans perdre de temps dans les menus.

Test SteelSeries Arctis Pro GameDAC : audio Hi‑Res, scène sonore et dynamique

Le duo Arctis Pro + GameDAC vise une scène sonore nette, avec des médiums intelligibles et un grave tenu, utile pour séparer explosion, voix et bruit de pas sur Valorant ou CS. Le DAC ESS réduit le bruit de fond et offre une réserve de niveau confortable, avec un rendu qui reste propre à bas volume, pratique pour les longues sessions. Dans l’équipe “Orion”, la sentinelle a pu isoler les rotations ennemies sur Bind grâce à un preset EQ focalisé 2–4 kHz, sans boursouflure dans le bas.

En musique, la réserve en aigu donne de l’air aux cymbales et souligne le vibrato des voix sans sifflement agressif si l’égalisation est dosée. Pour les AAA, le positionnement latéral demeure précis et l’image frontale reste stable, élément décisif pour lire un couloir ou un angle serré. Verdict d’“Orion” : une signature lisible qui accepte les presets sans se déformer.

Réglages GameDAC, EQ paramétrique et micro ClearCast

Le GameDAC se pilote en une roulette et un bouton retour : profils EQ, ChatMix, gain du micro et sidetone s’affichent clairement sur l’OLED. Un profil “Orion‑LAN” a été fixé : léger creux à 250 Hz, bosse vers 2,5 kHz, atténuation douce des très aiguës pour limiter la fatigue. En vocal, le micro ClearCast coupe efficacement le clavier mécanique (testé avec l’Apex M750) tout en gardant de la présence, ce qui facilite la lisibilité des calls en clutch.

Dans les scrims enregistrés, la compression du chat demeure sobre et évite l’effet pompe qui colmate l’ambiance du jeu. Le sidetone ajusté à bas niveau aide à contrôler le volume de sa voix, utile en open space ou en LAN. Conclusion utile : les réglages se transfèrent d’un poste à l’autre sans mauvaise surprise, un gain de temps réel lors des déplacements.

CaractéristiqueSteelSeries Arctis Pro + GameDAC
TransducteursDynamiques néodyme, réponse étendue pour écoute Hi‑Res
DAC/AmpliGameDAC avec puce ESS, réglages sur écran OLED
Formats PCJusqu’à 24‑bit/96 kHz, spatialisation logicielle DTS sur PC
ConnexionsUSB via GameDAC, entrées/sorties ligne, pass‑through 3,5 mm
MicroClearCast rétractable, réduction de bruit, sidetone réglable
Poids et confortArceau acier + sangle “ski”, coussinets tissu respirant
CâblageModulaire, détachable, compatible PC et PlayStation

Comparatif Arctis Pro GameDAC vs Logitech, Razer, Corsair, HyperX, Astro et autres

Face au Logitech G Pro X (carte USB) et au Razer BlackShark V2 (USB + THX), l’avantage du GameDAC vient du contrôle matériel immédiat et d’une alimentation plus stable des transducteurs. Le Corsair Virtuoso valorise la scène large mais s’appuie surtout sur du sans‑fil compressé ; l’HyperX Cloud Alpha brille par son confort et sa simplicité, mais sans DAC dédié. En set‑up console, l’Astro A40 TR + MixAmp garde une belle cohérence, bien que moins transparent dans le haut à volume élevé.

Côté hi‑fi gaming, Sennheiser (GSP 600/670) propose une dynamique musclée et une voix robuste, tandis que Turtle Beach mise sur des presets spectaculaires utiles pour la lisibilité en BR. Les solutions Plantronics RIG privilégient la légèreté, là où Audio‑Technica séduit les créateurs avec des casques proches du monitoring. Morale du terrain : pour qui veut une base filaire stable et réglable au doigt, l’approche DAC externe de SteelSeries reste redoutablement pragmatique.

Pour approfondir la cohérence d’un écosystème orienté performance, le banc d’essai s’est appuyé sur des périphériques complémentaires : souris Rival 3 et Rival 600, tapis SteelSeries Dex, ainsi que notre dossier clavier mécanique pour recouper les bruits parasites du poste. Les analyses croisées figurent dans notre comparatif audio et ce banc d’essai dédié aux presets, utiles pour passer d’un FPS à un RPG sans reconfigurer la courbe. Insight clé : travailler l’écosystème réduit les variables et fiabilise les résultats en match.

Confort, matériaux et endurance sur longues sessions

Le châssis acier et la sangle type “ski” répartissent la pression sans points chauds, même avec des lunettes. En LAN, “Orion” a tenu plus de six heures sans échauffement, grâce aux coussinets en tissu respirant qui n’emprisonnent pas la chaleur. Le câble détachable limite l’usure et facilite le rangement entre deux maps, un détail qui prolonge la durée de vie de l’ensemble.

Le réglage fin du bandeau évite la bascule vers l’avant lors des mouvements brusques, utile pour ceux qui enchaînent aim training et scrims. Les matériaux ne grincent pas et ne résonnent pas dans le micro, ce qui sécurise la clarté des communications en pleine pression. Bilan confort : un port discret et constant, qui laisse la concentration au cœur du jeu.

Compatibilité PC/PS5 et usages créatifs avec le GameDAC

En PC, la connexion USB du GameDAC permet d’exploiter l’EQ, le ChatMix et la spatialisation logicielle, avec une latence stable et une sortie ligne pratique pour un enregistreur externe. Sur PlayStation, le contrôle matériel reste un atout pour équilibrer jeu/voix sans quitter l’écran, ce qui rend le duo pertinent pour le streaming depuis console. Les créateurs peuvent ainsi chaîner le DAC à une interface USB pour enregistrer la voix et monitorer le retour casque de façon propre.

Pour évaluer l’intérêt d’un modèle filaire face au sans‑fil moderne, il est utile de croiser avec ce guide des casques gaming sans fil 2025 et un panorama d’accessoires maison recensé ici : sélection périphériques. En short : moins de codecs, plus de constance, surtout si l’environnement RF est chargé. Conclusion d’usage : la solution reste robuste, simple à dépanner et prête pour le multirôle jeu/voix/édition.

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