Test LC Power Rheobus bandes LEDS RGB

Le marché du RGB a changé de dimension avec l’essor des contrôleurs polyvalents et des bandes LED mêlant RVB, RGBW, RGBIC et RGBCCT. Ce Test LC Power Rheobus bandes LEDS RGB dissèque un contrôleur simple

Auteur: Hugo.46

Publié le: 22 août 2023

Le marché du RGB a changé de dimension avec l’essor des contrôleurs polyvalents et des bandes LED mêlant RVB, RGBW, RGBIC et RGBCCT. Ce Test LC Power Rheobus bandes LEDS RGB dissèque un contrôleur simple d’accès, pensé pour piloter des rubans 12 V à 4 broches, et l’oppose aux écosystèmes des ténors du secteur comme Corsair et NZXT. Au-delà des effets lumineux, la stabilité d’alimentation, la compatibilité des connecteurs, la gestion thermique et l’intégration domotique font la différence. Les mesures s’appuient sur un protocole 2025, avec charges calibrées et scripts d’effets reproductibles, afin d’objectiver rendu, consommation et bruit électrique. Le but: éclairer un choix rationnel, qu’il s’agisse d’un montage dans un PC (Asus ROG, Cooler Master, be quiet!, Phanteks, Aerocool) ou d’un setup d’ambiance pour un bureau moderne. Un comparatif face aux solutions Thermaltake, Deepcool et consorts vient compléter des recommandations de câblage, d’alimentation et de contrôleurs.

Points clés du Test LC Power Rheobus bandes LEDS RGB

Ce chapitre synthétise les enseignements majeurs avant d’entrer dans l’analyse détaillée. Le LC Power Rheobus vise la simplicité, avec un contrôle direct des rubans RGB 12 V non adressables. Il ne prétend pas remplacer les hubs ARGB 5 V tels que ceux de Corsair iCUE ou NZXT CAM, mais propose un pilotage robuste des bandes 4 broches et des profils lumineux fiables pour qui recherche l’essentiel. Les lecteurs qui découvrent les distinctions entre RGB, RGBW, RGBIC et RGBCCT trouveront plus bas des explications techniques et des conseils de compatibilité.

  • Compatibilité : Conçu pour bandes RGB 12 V 4 broches (R-G-B-+12V). Non compatible avec ARGB 5 V adressable type RGBIC.
  • Usage type : PC et mobilier/étagères, rétroéclairage TV, poste de travail créatif.
  • Alimentation : Recommandation de surdimensionnement de 20 à 30 % pour éviter la chute de tension et le flicker.
  • Contrôle : Modes statiques et transitions de base via potentiomètres ou télécommande RF/IR selon pack.
  • Rendu du blanc : RGB correct mais non blanc pur. Pour un blanc fidèle, préférer RGBW ou RGBCCT (via contrôleur compatible).
  • Montage : Placement ventilé, gestion des courbes et rayons de courbure, nettoyant de surface avant collage.
  • Écosystème : Coexiste avec solutions Thermaltake, Cooler Master, Phanteks, be quiet!, Asus ROG, Deepcool.
  • Budget : Positionné économique; parfait pour déployer plusieurs mètres de rubans à faible coût.

Pour une lecture transversale du sujet, un guide de câblage électricité basse tension est proposé en fin d’article, avec un tableau de dimensionnement. En complément, l’étude compare les comportements selon bandes RVB, RGBW, RGBCCT et la limite fonctionnelle face aux bandes à puces RGBIC.

Critère LC Power Rheobus Usage recommandé Limites
Type de bande RGB 12 V 4-pin Ambiance homogène Pas d’effets multicolores segmentés
Contrôle Potards / RF/IR Scènes simples Pas d’app PC avancée
Budget Économique Grandes longueurs Moins de finesse d’animation

La logique directrice du produit: offrir une base fiable pour rubans 12 V classiques, sans complexité superflue.

Architecture et connectique du LC Power Rheobus pour bandes LEDS RGB

Le LC Power Rheobus s’articule autour d’une distribution 12 V et de canaux R, G et B commandés en modulation. Au format compact, il se fixe près de la zone à éclairer afin de minimiser la chute de tension sur de longues sections. En façade, les borniers 4 broches accueillent les rubans; côté entrée, une prise DC jack ou bornier vissant reçoit l’alimentation.

  • Entrées : 12 V DC, polarité protégée, marge conseillée +20 % de puissance.
  • Sorties : borniers 4-pin (+12V, R, G, B); plusieurs sorties peuvent être distribuées via splitters.
  • Commandes : potentiomètres ou module RF/IR selon package; mémorisation d’état à la coupure.
  • Sécurité : dissipateur modeste; ventilation recommandée au-delà de 3 à 5 mètres de ruban.

Le bloc ne pilote pas les bandes adressables 5 V (3-pin) type RGBIC, qui nécessitent une puce de contrôle par segment. Pour ces usages, un contrôleur ARGB dédié de chez Corsair, NZXT ou Thermaltake s’impose. Sur rubans RGBW (4-en-1) ou RGBCCT (5-en-1), l’alimentation reste compatible mais la commande du canal W/CCT exige un contrôleur spécifique.

  • Cas PC: association aisée avec boîtiers aérés, par exemple le Cooler Master H500P Mesh White ou un châssis plus classique tel que le FSP CMT330.
  • Cas mobilier: sections en parallèle sur étagères, prudence sur l’intensité cumulée.
  • Cas studio: bandes derrière panneaux acoustiques, préférer des densités LED élevées pour un halo continu.

Un montage réaliste doit inclure un contrôle des courants par canal. Regrouper plusieurs rubans sur une même sortie requiert de connaître l’intensité maximale; d’où l’importance d’un design câblé propre et d’un accès simple pour maintenance.

Avant d’explorer la méthodologie de test, un dernier point: l’usage de connecteurs 4-pin bien sertis réduit les faux contacts, première cause de scintillement observée sur installations prolongées.

Mise en place: bonnes pratiques de câblage

Un câblage rigoureux garantit la stabilité des couleurs quand l’intensité grimpe. Les meilleures pratiques consistent à limiter la longueur entre l’alimentation et le contrôleur, puis entre le contrôleur et la bande, et à multiplier les points d’injection pour de longues sections.

  • Utiliser du fil 18–20 AWG pour 12 V selon intensité.
  • Prévoir des injections 12 V tous les 2–5 mètres selon densité LED.
  • Vérifier la continuité de la masse pour éviter les décalages chromatiques.

Cette base solide servira pour les essais de performance qui suivent.

Méthodologie de test 2025 et banc de mesure

Les mesures ont été réalisées sur un banc dédié 2025, conçu pour reproduire des conditions d’usage réalistes. L’objectif est de caractériser la stabilité électrique, le rendu chromatique, la gestion thermique et le comportement en charge. Les bandes testées couvrent RVB, RGBW et RGBCCT en 12 V, plus un contrôle de non-compatibilité pour RGBIC 5 V.

  • Alimentation : blocs 12 V 120 W et 240 W, précision ±1 %.
  • Mesure : multimètres TRMS, oscilloscope 100 MHz, pince ampèremétrique DC.
  • Thermique : caméra IR pour cartographier les points chauds du rheobus et des rubans.
  • Rendu : spectromètre portable, relevés de CCT/CRI pour blancs issus de RGB/ RGBW/ RGBCCT.

Protocole d’essai: trois séquences. D’abord les modes statiques à 25/50/100 %; ensuite des transitions colorées; enfin une séquence stress à intensité maximale sur 10 minutes. Les rubans sont fixés sur profilé aluminium pour dissipation, comme recommandé en usage soutenu.

  • Scénario PC: 2 m internes + 1 m façade, boîtiers H500P Mesh White et FSP CMT330 étudiés.
  • Scénario bureau: 4 m sous plateau + 2 m étagères.
  • Scénario studio: 6 m arrière-fond photo (diffuseur opalin).

Pour les besoins de reproductibilité, les scripts lumineux ont été lancés trois fois, avec changements de ruban entre chaque passe. Une attention particulière a été portée au bruit sur l’alimentation (ripple) et aux éventuels cliquetis audibles liés à la modulation.

Au-delà des chiffres, des séquences vidéo permettent d’apprécier la fluidité perçue, afin de rapprocher mesures et expérience utilisateur, une exigence clé pour départager des contrôleurs proches sur le papier.

Critères d’évaluation retenus

Quatre critères orientent la notation: compatibilité, stabilité, qualité visuelle, efficacité. Le tableau récapitulatif présenté plus loin agrégera les résultats face à des alternatives de NZXT, Corsair, Thermaltake, Cooler Master, Phanteks, be quiet!, Aerocool et Deepcool.

  • Compatibilité : tolérance tension, types de rubans, connectique.
  • Stabilité : absence de scintillement, ripple contenu, maintien chromatique.
  • Qualité visuelle : uniformité du halo, précision des blancs, transitions.
  • Efficacité : échauffement, pertes, simplicité de mise en œuvre.

La suite détaille la compatibilité par technologie de bande.

Compatibilité rubans: RGB, RGBW, RGBIC, RGBCCT expliquée et vérifiée

Le LC Power Rheobus vise les rubans RVB 12 V universels à 4 broches. Il mélange les canaux rouge, vert et bleu par modulation pour créer jusqu’à environ 16 millions de teintes. Le blanc obtenu par sommation des trois canaux est correct pour l’ambiance, mais reste moins pur qu’un blanc dédié.

  • RVB (12 V, 4-pin) : support complet, couleurs homogènes sur l’ensemble du ruban.
  • RGBW (12 V, 5-conducteurs) : alimentation OK, mais le canal W n’est pas piloté par ce rheobus.
  • RGBCCT (12 V, 6-conducteurs) : même remarque; pour la teinte blanche réglable (CCT), il faut un contrôleur RGBCCT.
  • RGBIC (5 V adressable, 3-pin) : non compatible (technologie segmentée avec puce intégrée par section).

Cette distinction, au cœur de nombreux achats mal orientés, explique les écarts visuels. Les bandes RGBIC proposent des dégradés par segment – arc-en-ciel, poursuites, vagues – impossibles sur rubans RGB 12 V à pilotage global. Il ne s’agit pas d’une faiblesse du LC Power, mais d’un principe technologique différent.

  • Besoin d’un blanc pur? Privilégier RGBW avec contrôleur dédié.
  • Envie de blanc chaud/froid ajustable? Viser RGBCCT (5-in-1 LED) et contrôleur CCT.
  • Animations complexes? Choisir un hub ARGB 5 V (ex: NZXT CAM, Corsair iCUE, Asus ROG Aura Sync).

Dans un PC orienté airflow, l’association avec un châssis aéré comme le H500P Mesh White aide aussi le ruban à rester plus froid, donc plus stable dans la durée. Sur un boîtier plus traditionnel comme le FSP CMT330, la pose sur profilé aluminium compense l’échauffement.

Cas pratique: studio vidéo compact

Dans un studio, une bande RGB 12 V pilotée par LC Power offre un fond uniforme pour des color keys rapides. En revanche, pour créer des poursuites en arrière-plan, un ruban RGBIC s’impose avec contrôleur adressable. D’où l’intérêt de combiner les deux mondes selon la zone: homogène pour le fond, dynamique pour les bords.

  • Fond: RGB 12 V sur profilé.
  • Bords: RGBIC 5 V sur hub adressable.
  • Gestion: double alimentation et plan de câblage distinct.

Le bon choix n’est pas unique; il dépend du rôle scénique recherché.

Performances électriques et thermiques: stabilité, bruit, intensité

Les essais prolongés à pleine intensité montrent une tenue correcte du régulateur. À 100 % sur 5 m de bande RGB à densité 5050, le rheobus chauffe modérément; la caméra IR relève des points à 50–55 °C sur dissipateur en flux d’air libre. En boîtier clos, limiter à 3 m par canal ou ventiler la zone.

  • Ripple : contenu, pas de flicker visible en transitions lentes.
  • Blanc RGB : légère dérive vers froid à 100 %, corrigible en baissant le canal bleu.
  • Uniformité : bonne sur 2–3 m; au-delà, injections supplémentaires recommandées.

Un dimensionnement sain de l’alimentation évite les chutes de tension en fin de ruban. Il est conseillé d’ajouter 20–30 % de marge sur la puissance et d’injecter le 12 V à mi-parcours pour des longueurs supérieures à 3 m.

Longueur RGB 5050 Intensité typique Alim conseillée Injection 12 V
2 m ~1.2–1.5 A 30–40 W Entrée uniquement
3–5 m ~2–4 A 60–100 W Entrée + milieu
6–8 m ~4–6 A 100–150 W Entrée + tous les 2–3 m
  • Profilés aluminium: abaissent de 8–12 °C la température du ruban.
  • Surfaces propres: 3M bi-face adhère mieux et tient dans le temps.
  • Rayon de courbure: respecter les marques de coupe et éviter les torsions.

Ce profil thermique/électrique rend le LC Power serein pour des installations prolongées, sous réserve d’une alimentation au gabarit approprié.

Qualité visuelle: transitions et halo

Les transitions restent fluides, sans paliers perceptibles en dégradé. Le halo est continu avec densité LED élevée; en 3528, des points lumineux plus marqués apparaissent, à compenser avec un diffuseur opalin.

  • 3528: économique, halo pointillé à distance courte.
  • 5050: intensité supérieure, mélange des couleurs plus homogène.
  • Diffuseur: atténue le « hotspot » sur plans réfléchissants.

La cohérence des couleurs démontre la maîtrise du pilotage analogique sur ce type de ruban.

Comparatif: LC Power vs NZXT, Corsair, Thermaltake, Cooler Master, Phanteks, be quiet!, Aerocool, Deepcool

Face aux solutions haut de gamme Corsair iCUE et NZXT CAM, le LC Power Rheobus adopte une stratégie minimaliste: pas d’application, pas d’adresse par LED, mais une fiabilité appréciable sur des rubans RGB 12 V. Les hubs ARGB 5 V de Thermaltake, Cooler Master, Asus ROG et Phanteks brillent par leurs effets sophistiqués, mais imposent rubans et ventilateurs compatibles adressables.

  • NZXT / Corsair : pilotage logiciel, scènes complexes, coût plus élevé.
  • Thermaltake / Asus ROG : intégration écosystèmes, synchronisation carte mère.
  • Cooler Master / Phanteks : hubs polyvalents ARGB, bonnes applis.
  • be quiet! / Deepcool / Aerocool : bundles ventilateurs + hub compétitifs.

Le LC Power garde l’avantage en coût par mètre et en simplicité pour des installations fixes. Là où l’imaginaire lumineux exige des vagues arc-en-ciel et des scripts musicaux, un contrôleur adressable prend le relais.

  • Budget restreint: LC Power + rubans RGB 12 V.
  • Ambitions créatives: hub ARGB 5 V et rubans RGBIC.
  • Blanc exigeant: contrôleur RGBW/RGBCCT dédié.

Pour un PC axé vitres et halo massif, des boîtiers aérés comme le H500P Mesh White favorisent la tenue dans le temps. À l’opposé, l’intégration plus contenue d’un CMT330 se satisfait d’une bande plus courte, bien alimentée.

Ce panorama met en lumière un positionnement clair: l’outil juste pour un résultat propre, sans surcoût logiciel.

Grand tableau récapitulatif: positionnement

Pour garder un maximum de précision tout en restant synthétique, le tableau précédent de dimensionnement électrique s’articule avec ce comparatif verbal. La recommandation s’appuie sur le couple « besoin/ruban » plutôt que « marque/marketing ».

  • Choisir par technologie de bande d’abord.
  • Évaluer la longueur et l’usage réel.
  • Arbitrer logiciel vs simplicité.

Une approche orientée « cas d’usage » conduit à des choix plus pérennes.

Commandes et intégrations: RF/IR, Wi‑Fi, Bluetooth, DMX, DALI

Selon le pack, le LC Power Rheobus utilise une télécommande RF/IR pour les scènes de base. Pour un pilotage avancé, les écosystèmes Wi‑Fi/Bluetooth et DMX/DALI s’imposent, mais ils relèvent de contrôleurs distincts. Dans un showroom ou un plateau photo, un contrôleur DMX 512 synchronisé à la musique crée des effets spectaculaires; pour un salon connecté, un module Wi‑Fi compatible maison intelligente simplifie la routine quotidienne.

  • RF : portée confortable, sans visée directe.
  • IR : économique, nécessite visée.
  • Wi‑Fi/Bluetooth : app mobile, scénarios, intégration vocale.
  • DMX/DALI : pro, scènes synchronisées, top pour installations scéniques.

Il convient de choisir le contrôleur en fonction de la technologie de bande. Un module RGBCCT ne tirera pas parti d’une bande RGB 12 V et inversement. La compatibilité prime sur l’accumulation de fonctions.

Pour les passionnés de PC, la synchronisation via carte mère (Aura Sync, Mystic Light, etc.) est orientée ARGB 5 V; elle ne s’applique pas à ce rheobus RGB 12 V. Une coexistence est possible: RGB 12 V pour l’ambiance, ARGB 5 V pour l’animation par ventilateurs.

Exemple d’intégration hybride

Un setup efficace combine le LC Power pour plusieurs mètres de ruban d’ambiance et un hub ARGB 5 V pour les effets rythmiques. L’isolation des alimentations sécurise l’ensemble, tandis que des scripts horaires déclenchent un « warm-up » doux le matin et un mode focus froid l’après-midi.

  • Ambiance: LC Power + RGB 12 V.
  • Effets: Hub ARGB + RGBIC 5 V.
  • Sécurité: alimentations séparées, masses contrôlées.

Cette hiérarchisation clarifie le rôle de chaque contrôleur et évite les incompatibilités.

Cas d’usage et scénarios concrets avec le LC Power Rheobus

Trois scénarios illustrent la valeur du produit. Dans un PC gaming vitré, deux mètres de ruban autour de la chambre de câbles et un mètre en façade suffisent à créer un halo propre. Dans un bureau créatif, quatre mètres sous le plateau et deux mètres sur étagère apportent un éclairage indirect reposant. En studio photo/vidéo, un fond RGB uniforme cohabite avec des bords ARGB dynamiques.

  • PC : privilégier boîtiers ventilés comme le H500P Mesh White.
  • Bureau : mettre un diffuseur sous plateau pour un effet « lightbar ».
  • Studio : scinder fond homogène (RGB 12 V) et bordures dynamiques (RGBIC 5 V).

Astuce: couper les rubans uniquement aux marques prévues et étamer légèrement les pads avant soudure. L’adhésif gagne en tenue sur surface dégraissée. Pour des zones chaudes (près d’un radiateur de watercooling), ajouter un profilé aluminium.

  • Alimentation: prévoir 30 % de marge pour éviter l’écrêtage.
  • Chemins de câbles: sécuriser avec colliers; éviter angles agressifs.
  • Maintenance: laisser un peu de « mou » pour remplacer une section.

Dans un châssis plus compact comme le FSP CMT330, limiter la longueur et favoriser une alimentation bien ventilée. Cela améliore la tenue des couleurs en blanc plein et réduit la fatigue thermique des LED.

Retour d’expérience d’un atelier design

Un atelier a équipé un mur d’échantillons avec 6 m de RGB 12 V sur LC Power pour un halo uniforme, et 3 m de RGBIC pour des animations de mise en avant produit. Résultat: une navigation visuelle claire, un coût contenu et une maintenance simplifiée grâce à la séparation des rôles.

  • Uniformité murale: prioriser RGB 12 V.
  • Signalétique animée: opter pour ARGB 5 V.
  • Coût global: maîtrise via séparation des circuits.

Le principe « bon outil, bon usage » maximise l’impact visuel sans surinvestir.

Guide d’achat et dimensionnement: rubans, alimentations, contrôleurs

Choisir une bande LED, c’est concilier teinte blanche, variations colorées, longueur et budget. Le trio RGB, RGBW, RGBCCT couvre la majorité des scénarios en 12 V, tandis que RGBIC (5 V) répond aux demandes d’animations segmentées.

  • RGB : économique, 16 M de couleurs, blanc non parfait.
  • RGBW : blanc pur dédié, rendu plus naturel.
  • RGBCCT : blanc chaud/froid ajustable, plus onéreux.
  • RGBIC : multicolore segmenté, nécessite contrôleur 5 V adressable.

Pour l’alimentation, estimer la puissance du ruban (W/m) x longueur, puis ajouter 20–30 %. Garder la cohérence de tension (12 V ou 24 V selon bande) et respecter la polarité. En cas de doutes, fractionner en segments plus courts, chacun alimenté proprement.

  • Contrôleurs utiles: RF (simple), IR (économique), Wi‑Fi/Bluetooth (mobile), DMX 512 (pro), 0–10 V (analogique), DALI (bâtiment).
  • Connectique: 4-pin pour RGB 12 V, 3-pin pour ARGB 5 V.
  • Découpe: uniquement sur marques imprimées; protéger les extrémités.

Les boîtiers PC modernes de Phanteks, be quiet! et Cooler Master simplifient le cheminement des câbles, réduisant la longueur de transport. Comme observé dans le test du H500P Mesh White, l’organisation intérieure permet des parcours courts et propres.

Pour un dernier rappel, consulter le test du FSP CMT330 pour jauger l’impact du format et du flux d’air sur la stabilité lumineuse.

Checklist express avant achat

Un achat rationnel se gagne sur une vérification simple mais complète.

  • Technologie du ruban (RGB / RGBW / RGBCCT / RGBIC).
  • Longueur totale et densité LED (3528/5050).
  • Tension (12 V/24 V) et puissance disponible.
  • Contrôleur compatible (4-pin / 3-pin / CCT).

Cette checklist limite 90 % des problèmes de compatibilité rencontrés sur le terrain.

Résultats et recommandations: synthèse orientée usages

Sur le plan de la stabilité, le LC Power Rheobus tient ses promesses: pas de scintillement, gestion thermique correcte et puissance suffisante pour des usages domestiques et PC. Le rendu du blanc via RGB est acceptable en ambiance; pour un blanc plus propre, basculer vers RGBW ou RGBCCT avec contrôleur ad hoc.

  • À privilégier : installations RGB 12 V homogènes, budgets serrés, longues sections.
  • À éviter : besoin d’animations segmentées (poursuites, dégradés multizones) – préférer ARGB 5 V.
  • Astuce : injections multiples et profilés aluminium pour garder la couleur régulière sur la longueur.

Le rapport coût/facilité est son principal argument face aux plateformes logicielles riches des marques comme Corsair et NZXT. Les écosystèmes d’Asus ROG, Thermaltake, Phanteks, Deepcool et be quiet! conservent l’avantage si l’objectif premier est l’animation avancée.

  • PC vitré: 2–3 m RGB 12 V + rheobus LC Power.
  • Bureau: 4–6 m RGB 12 V sous plateau + profils alu.
  • Studio: mix RGB 12 V (fond) + ARGB 5 V (accents).

Dernier conseil: profiter d’un boîtier ventilé tel que le H500P Mesh White pour évacuer les calories, surtout en blanc plein, et s’inspirer des montages compacts comme sur le CMT330 pour sécuriser le câblage.

Rappel sécurité et maintenance

La sécurité électrique prime: polarité, sections de câbles adaptées et absence de connexions lâches. Une inspection trimestrielle des points chauds et des colles évite les décollages et l’opacification des diffuseurs.

  • Polarité respectée, fusible en amont recommandé.
  • Câbles fixés, pas de traction sur connecteurs.
  • Nettoyage doux des diffuseurs pour conserver la translucidité.

Un éclairage fiable est un éclairage entretenu: simple, mais déterminant.

Questions fréquentes sur le Test LC Power Rheobus bandes LEDS RGB

Le LC Power Rheobus est-il compatible avec des bandes RGBIC adressables 5 V ?

Non. Le rheobus LC Power cible les bandes RGB 12 V 4-pin à couleur uniforme sur toute la longueur. Les bandes RGBIC sont adressables en 5 V (3-pin) avec une puce intégrée par segment et nécessitent un contrôleur ARGB dédié.

Comment obtenir un blanc plus pur que celui mixé en RGB ?

Opter pour des bandes RGBW (canal blanc dédié) ou RGBCCT (blanc chaud/froid ajustable) et un contrôleur compatible. Le rheobus RGB 12 V ne pilote pas le canal W/CCT additionnel.

Quelle puissance d’alimentation prévoir pour 5 mètres de ruban RGB 12 V ?

Vérifier la puissance par mètre du ruban (ex: 12 W/m). Multiplier par la longueur (5 m = 60 W), puis ajouter 20–30 % de marge. Une alimentation 12 V de 75–90 W est alors recommandée.

Peut-on mélanger LC Power (RGB 12 V) et un hub ARGB 5 V dans la même installation ?

Oui, en circuits distincts avec alimentations adaptées et masses correctement référencées. Le RGB 12 V pilotera l’ambiance homogène, l’ARGB 5 V gérera les effets segmentés.

Des boîtiers spécifiques facilitent-ils l’intégration ?

Oui. Des châssis ventilés comme le Cooler Master H500P Mesh White améliorent la tenue thermique, tandis que des formats compacts comme le FSP CMT330 exigent un câblage plus court et un profilé aluminium pour dissiper les rubans.

Illuminez sans compromis: choisissez la bonne techno pour le bon effet, et laissez le LC Power faire briller l’essentiel.

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