[UNBOXING/TEST] SteelSeries Rival 3, la meilleur souris « budget » ?

Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu de tests SteelSeries à la rédaction, voilà qui est chose faite avec la Rival 3, une souris gaming abordable qui est l’évolution des Rival 100/110 en

Auteur: Denis

Publié le: 20 avril 2020

Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu de tests SteelSeries à la rédaction, voilà qui est chose faite avec la Rival 3, une souris gaming abordable qui est l’évolution des Rival 100/110 en apportant quelques touches de modernité. Voici notre avis sur la SteelSeries Rival 3.

SteelSeries Rival 3

Caractéristiques

  • Constructeur : SteelSeries
  • Modèle : Rival 3
  • Type : Souris filaire
  • Rétroéclairage : Oui (RGB)
  • Capteur optique : SteelSeries TrueMove Core
  • DPI : 100 à 8500
  • Tracking : 300 IPS Max
  • Accélération : 35G
  • Nombre de boutons : 6
  • Switchs : SteelSeries
  • Durée de vie : 60 millions de clics
  • Dimensions : 128 × 67 × 37,9 mm
  • Poids : 77 grammes
  • Connectique : USB
  • Garantie : 3 ans
  • Prix public : 40€

La souris

La SteelSeries Rival 3 est livrée dans une boite aux couleurs vives et modernes, à base de blanc et orange. Sur la face avant, un visuel oblique de profil de la souris avec quelques caractéristiques mises en avant. Sur les côtés et à l’arrière on retrouvera les specs détaillées. Au déballage, on retrouve la souris enveloppée dans un sachet et calée dans une protection en carton, ainsi qu’un guide d’utilisateur, rien de plus, ce qui signifie que le constructeur ne livre pas de patins de rechange.

La souris reprend exactement le même design que ses aînées Rival 100 et 110, en apportant quelques modifications. Premièrement, elle abandonne le design « unibody » et propose une séparation des boutons principaux de la coque. On remarque également que le rétroéclairage RGB disparait de la molette. Le bouton de changement de DPI lui, reste le même.

Sur le côté gauche comme à droite, exit le revêtement en plastique avec les picots pour un design plus unifié. On retrouve à gauche les deux boutons latéraux qui perdent l’espace qui les séparaient, ainsi qu’une forme légèrement modifiée pour le bouton latéral arrière.

Le rétroéclairage a également été revu. Le logo situé à l’arrière de la coque en bénéficie toujours, mais le constructeurs a ajouté un liseré qui parcourt l’arrière et les côtés de la souris.

Révision également au niveau des patins, au nombre de trois (deux à l’avant, un à l’arrière) contre deux sur la Rival 110 (la Rival 100 en avait trois : deux à l’arrière, un gros à l’avant).

Impressions

Pour ce qui est de la prise en main, SteelSeries a parfaitement raison de n’avoir rien changé à la formule. L’ergonomie ambidextre de la souris est éprouvée depuis la Rival 100 et reste toujours aussi excellente. Avant que que je ne doive « m’obliger » à utiliser des souris au moins dextres, la Rival 100 a longtemps été ma souris principale en raison de cette forme qui se prête très bien au finger et au clawgrip sans nécessité de tension particulière dans le poignet, ce qui la rend aussi agréable en jeux qu’en bureautique.

La glisse, déjà bien assurée par le passé, n’en est que meilleure grâce à un allégement du poids total de la souris, passant de 87 grammes pour la Rival 110 à 77 grammes sur cette Rival 3. Sans être la plus incroyable que l’on ait déjà pu voir par le passé (on pense notamment à laSharkoon Light² 200ou laEndgame Gear XM1qui sont à l’heure actuelles les deux références en la matières observées par la rédaction), elle est largement suffisante et n’appelle même à aucune critique. Le patin arrière, plutôt axé « rotation » gagne en pertinence en paire avec les deux patins à l’avant qui ont la bonne idée de ne pas être trop petits. L’équilibre entre les deux est simplement très bon.

SteelSeries a également amélioré la qualité de construction. Même si l’absence de revêtement rugueux sur le côté se fait sentir, le fait d’avoir séparé les boutons principaux de la coque est une excellente idée. Couplés aux switchs maisons, on gagne en nervosité, en durée de vie mais aussi en silence. Exit d’ailleurs les soucis de rattling. Enfin, la molette bénéficie elle aussi de crans marqués, d’une résistance hautement équilibrée et d’un amoindrissement des nuisances sonores. C’est parfait.

Le capteur TrueMove est très appréciable. Plus performant qu’un PixArt 3360, qui ne suscitait déjà aucune critique, les specs permettent de dépasser le TrueMove1 présent sur la Rival 110 (240 IPS / 30G d’accélération) pour du 300 IPS / 35G (le Pixart 3360 est à 250/50G).

Enfin, niveau suivi logiciel, on reste sur un soft unifié capable de prendre en charge tous les périphériques de la marque. Utile pour ceux qui aiment être équipés de produits d’un même constructeur, lourd pour les autres (surtout avec les publicités pour les autres produits…). On y retrouve dans un design absolument sobre (et donc beau de notre point de vue) toutes les options réparties sur seulement deux onglets : les paramètres et la gestion du rétroéclairage. Dans le premier, on peut modifier l’assignation des boutons, le nombre et le niveau des paliers de DPI (jusqu’à 5), l’accélération ou non du curseur, le polling rate et le snapping, ainsi qu’un éditeur de macros. Le rétroéclairage permet quant à lui de gérer les trois zones d’illumination.

Conclusion

La SteelSeries Rival 3 remplit à merveille son contrat de « souris budget » sans lésiner sur les performances, la qualité de fabrication et le confort. C’est aussi simple que cela, à à peine 40€, elle offre un confort qui mérite des éloges et un soin particulier aux finitions, notamment aux boutons principaux et à la molette. Avec son poids assez léger et ses dimensions confortables, elle propose une prise en main réussie, aussi adaptée aux jeux qu’à la bureautique. Si vous cherchez une souris à l’ergonomie ambidextre et familiers surtout du claw grip (ou du palm si vous avez de petites mains), elle est fortement recommandable.

Deux points négatifs sont à relever : l’absence de bundle (pas de patins de rechange) et un revêtement qui marque assez facilement.

SteelSeries Rival 3
  • 9/10Prise en main – 9/10
  • 9/10Qualité de fabrication – 9/10
  • 9.5/10Performances – 9.5/10
  • 9/10Glisse – 9/10

9.1/10

Résumé

On aime :

  • Prise en main réussie
  • Qualité générale de fabrication
  • Bons switchs maison
  • Glisse
  • Améliorations réelles par rapport aux éditions précédentes

On n’aime pas :

  • Matériau qui marque facilement
  • Pas de bundle

Précédent

Test boitier FSP CMT510

suivant

[UNBOXING/TEST] Varmilo MA105C, un clavier mécanique réussi !