De retour avec EarMen pour un nouveau DAC nomade auto-alimenté, le Sparrow. Après unTr-Amp absolument fabuleux, on s’attaque à un plus petit format qui propose une très belle fiche technique à son tour. Découvrez notre avis.
Caractéristiques
- Constructeur : EarMen
- Modèle : Sparrow
- Type : DAC USB et amplificateur de casque
- Puce : Sabre ES9281 Pro
- Entrées :
- USB Type-C (sync + charge)
- Sorties :
- 1x sortie jack 3,5
- 1x sortie casque asymétrique jack 2,5 mm
- Puissance :
- 3,5mm : 1.4 Vrms @ 32Ω ou 2.0 Vrms @ 600Ω
- 2.5mm : 2.0 Vrms @ 32Ω ou 4.0 Vrms @ 600Ω
- Taux d’échantillonnage :
- PCM 384 kHz
- DSD 64 / 128 DoP
- DXD 384/352,5 kHz
- MQA 384 kHz(décodage hardware)
- Dimensions : 42 x 22 x 8 mm
- Poids : 12 grammes
- Garantie : 2 ans
- Prix public conseillé : 199€

Le EarMen Sparrow
De forme très simple, le EarMen Sparrow se présente dans une forme tout à fait consensuelle, tout en noir métallisé. Sur le dessus, on retrouve le logo du constructeur (qui cache une LED témoignant du taux d’échantillonnage actif) ainsi que le nom du produit. Au-dessus, on a l’entrée USB Type-C qui fait office de port de communication et d’alimentation. En dessous, les deux sorties 3.5mm (asymétrique) et 2.5mm (symétrique). Enfin à l’arrière, quelques inscription comme la compatibilité hardware MQA, le logo Hi-Res qui va bien et autres.
Comme nous le disions à l’instant, le logo sur le dessus abrite une diode qui, à travers différents codes couleurs, indiquera le taux d’échantillonnage actif, déclinés comme suit :
- Blanc : DAC connecté
- Vert : mode PCM, DSD ou DXD
- Magenta : MQA
- Rouge : DAC non connecté
À l’utilisation
Testé avec notre fidèle Monolith M1060, le EarMen Sparrow, la première étape sera de pré-régler le volume à un niveau un peu plus bas qu’à votre habitude, la puissance du Sparrow vous fera peut-être sursauter au début. Forcément avec des contraintes de taille et d’alimentation, on se disait qu’à priori il fallait peut-être faire l’impasse sur les basses profondes. Belle surprise à ce niveau-là, le Sparrow s’en sort avec beaucoup d’honneur pour notre plus grand plaisir. Les fréquences les plus profondes seront forcément mises de côté au bout d’un certain niveau, mais il y a bien de quoi trouver satisfaction sans longue négociation avec ses propres exigences. Les basses, comme le reste des fréquences, bénéficient d’une belle vitalité et d’une ampleur équilibrée.
Les fréquences moyennes ont aussi une clarté très appréciable, avec de beaux détails et des textures fines et chaleureuses. Les mediums ne sont pas en reste avec une franchise appréciable et une précision tout aussi mesurée. Il n’y aurait que les aigus qui pourraient souffrir, selon le type de musique, d’un très léger détachement du reste du spectre, avec des couleurs plus froides. Avec le coup de collier donné par la franchise générale du son, on peut, suivant la sensibilité de chacun, éprouver une fatigue un peu plus rapidement. Cette même attaque, aussi agréable puisse-t-elle être de manière générale, peut avoir tendance à légèrement dénaturer certains passages. On pense notamment au pont dans « No Man’s Land » de Pineapple Thief où la rythmique est peut-être trop importante.
Conclusion
Ayant déjà eu un avant goût plus qu’enthousiasmant lors de notre dernier test du même constructeur, c’est sans surprise que nous déclarons que le Sparrow n’échappe pas à la règle, il s’agit-là d’un bon rapport qualité/prix, défiant une très grande partie de la concurrence. Malgré l’absence, peut-être regrettée pour certains, de contrôle physique de volume, la contrepartie intéressante c’est l’équilibre dans le traitement du son, l’attaque (certes parfois controversée) et la puissance tout en proposant une grande clarté. EarMen signe ici l’un des meilleurs DAC/Amplificateur de casque ultra-mobiles, mais aurait pu bénéficier d’une plus grande perfection encore.
EarMen Sparrow
- Qualité de son
- Fonctionnalités
- Construction / Design
4.3
EarMen Sparrow
- Son franc, propre, aéré et dynamique
- La puissance proposée
- Sortie symétrique
- Le prix !
- Les finitions
On aurait peut-être pu apprécié :
- Petit manque de douceur dans les fréquences hautes
- Franchise du son parfois too much
- Un contrôle physique du volume ? Et encore que…