Test Corsair Strafe RGB

Silencieux sans perdre le mordant, le Corsair Strafe RGB s’est taillé une réputation durable dans le monde des claviers mécaniques. Son atout phare, les Cherry MX Silent, promet une réduction de bruit notable tout en

Auteur: Jade.80

Publié le: 21 août 2021

Silencieux sans perdre le mordant, le Corsair Strafe RGB s’est taillé une réputation durable dans le monde des claviers mécaniques. Son atout phare, les Cherry MX Silent, promet une réduction de bruit notable tout en conservant l’explosivité des switches rouges. Le châssis en plastique robuste et le rétroéclairage RGB par touche lui donnent un style franc, pensé pour les setups gaming modernes. Pas d’aluminium brossé ici comme sur un K70, mais une construction maîtrisée, une prise USB pass-through utile et un repose-poignet confortable. La partie logicielle repose sur Corsair iCUE avec une personnalisation profonde qui demande un peu d’apprivoisement.

Face aux cadors 2025 — Razer, Logitech, SteelSeries, Asus ROG, HyperX, Cooler Master, MSI, Roccat ou Alienware — ce Strafe RGB reste pertinent grâce à son silence, sa programmabilité et sa fiabilité. Il n’a pas de touches macro dédiées ni de molette média, mais compense par une vraie cohérence d’usage et un tarif aujourd’hui souvent attractif. Pour qui cherche un clavier mécanique doux à l’oreille, polyvalent et compatible avec un écosystème riche, l’équation est solide.

Enseignements à retenir Détails clés
Silence Cherry MX Silent plus feutrés, environ 30 % de bruit en moins par rapport aux switches mécaniques classiques.
Personnalisation RGB par touche et macros via iCUE, profils et effets avancés, synchronisation avec autres périphériques Corsair.
Ergonomie Touches texturées ZQSD en bundle, repose-poignet amovible, USB pass-through pratique, câble double USB rigide.
Performances Anti-ghosting/NKRO, frappe linéaire réactive, 1000 Hz de polling, idéal FPS/MOBA.
Limites Pas de touches macro dédiées, pas de molette média, châssis plastique (pas d’aluminium).

Test Corsair Strafe RGB: design, construction et ergonomie sans fioritures

Le Strafe RGB impose une identité assumée: sobriété angulaire, châssis en plastique dense et accents latéraux clairs qui captent la lumière. L’ensemble inspire la solidité, avec un assemblage précis et des touches bien stabilisées. L’absence d’alu brossé façon K70 est compensée par une finition irréprochable pour sa gamme, et un poids suffisant pour rester en place lors des sessions intenses.

Le choix d’un plastique granité limite les traces, tandis qu’un liséré blanc lustré fait ressortir le rétroéclairage RGB. Les touches légèrement concaves offrent un bon guidage des doigts et une stabilité appréciable sur les barres longues. La base du clavier, épaisse, filtre les vibrations et contribue à la signature acoustique feutrée qui fait le charme des Cherry MX Silent.

Châssis et accessoires utiles pour le setup

Le bundle est soigné. On trouve un repose-poignet amovible agréable au toucher, un jeu de touches texturées (notamment ZQSD et quelques touches FPS/MOBA) et un keypuller pour faciliter la maintenance. Ces capuchons texturés améliorent l’adhérence en jeu et guident visuellement sous RGB.

Pour ceux qui construisent un écosystème Corsair cohérent, la synchronisation visuelle avec d’autres éléments du PC est un vrai plus. Un éclairage coordonné avec des ventilateurs comme les LL120 RGB ou avec un AIO tel que le H115i Pro RGB permet de créer une scène lumineuse unifiée.

  • Repose-poignet doux, clip solide, angle de frappe naturel.
  • Keycaps texturés pour ZQSD, repérage rapide en FPS.
  • Keypuller inclus pour l’entretien et la personnalisation.

Connectique et câble: du pratique et un défaut têtu

La présence d’un USB pass-through sur le côté est précieuse pour brancher une souris, un dongle sans fil ou une clé USB. La contrepartie est un câble non tressé à double USB plutôt rigide. Sur un bureau bien câblé, cela ne gêne pas; dans un espace réduit, prévoir des serre-câbles et un cheminement sous le plateau.

Ce design répond toutefois à une exigence: garantir une alimentation stable au hub pass-through et au rétroéclairage. Un port USB 3.0 suffisamment puissant peut réduire la nécessité d’utiliser les deux connecteurs, mais selon la configuration, les deux resteront conseillés.

  1. Prévoir un guide-câbles ou une goulotte.
  2. Tester les deux connecteurs pour stabiliser le RGB.
  3. Brancher le pass-through côté souris pour minimiser la traînée.

Pour peaufiner la configuration, une souris comme la Corsair Glaive RGB et un casque Void Pro Wireless offrent une continuité ergonomique. Les budgets plus légers pourront regarder le Corsair K55 RGB (membrane) ou un Klim Lightning pour la découverte du RGB sans le coût d’un méca.

Sur le plan design, ce Strafe RGB délivre une expérience tangible: stable, confortable et pratique, avec une signature lumineuse convaincante et un bundle pertinent. C’est la base idéale pour la suite: la sensation de frappe.

Cherry MX Silent: l’atout acoustique et les sensations de frappe du Strafe RGB

Le cœur de l’expérience, ce sont les Cherry MX Silent. Issus d’une lignée de switches rouges linéaires, ils intègrent un matériau amortissant dans la tige et sur la course de fin, supprimant le “clack” parasite. Résultat: une frappe plus mate, sans perdre en vélocité. Le retour linéaire reste franc, idéal pour enchaîner les doubles appuis en FPS ou tapoter des macro-séquences en MOBA.

En environnement partagé, l’avantage est immédiat. Dans un open space ou lors d’un stream nocturne, la réduction de bruit évite de transformer la session en concert de percussions. La signature feutrée n’étouffe pas la réactivité: l’activation précoce des MX Silent donne une sensation d’immédiateté qui séduit joueurs et créateurs.

Réduction de bruit: confort auditif mesurable

Comparé à des switches mécaniques standards, le Strafe RGB présente une nuisance sonore plus contenue. La course amortie diminue les chocs structurels transmis au châssis. Les touches longues (barre espace, entrée) profitent particulièrement de l’amortissement, avec un “thock” discret au lieu d’un claquement.

  • Amortisseurs intégrés dans la tige pour les chocs haut/bas.
  • Châssis dense qui filtre les vibrations secondaires.
  • Stabilisateurs bien graissés sur les grandes touches.

Frappe en jeu et en bureautique: linéarité qui fait mouche

En jeu compétitif, la linéarité et la légèreté des MX Silent favorisent la répétition d’actions rapides. Les joueurs FPS apprécieront l’absence de bosse tactile qui peut freiner le spam de mouvements latéraux. En bureautique, la fluidité limite la fatigue sur de longues sessions. L’empreinte acoustique atténuée valorise les environnements calmes sans sacrifier la constance du point d’activation.

Pour l’équipe fictive Orion eSports, testée sur un bootcamp de 72 heures, trois constats ressortent: précision inchangée par rapport à des MX Red, baisse des plaintes côté analystes vidéo sensibles au bruit, et réduction des erreurs de frappe en fin de journée grâce à la douceur de la course.

  1. FPS/MOBA: double-tap et strafe plus réguliers.
  2. MMO: spam contrôlé des compétences sans pic sonore.
  3. Texte/Dev: flux dactylographique stable, fatigue limitée.

Cas d’usage: streamers, open spaces et colocation

Le Strafe RGB convient à ceux qui veulent un vrai méca sans la caisse de résonance des switches classiques. Streamers qui enregistrent avec micro proche, étudiants en colocation, créateurs qui montent tard: le profil MX Silent est un compromis redoutable. Il n’élimine pas totalement le bruit, mais abaisse la signature sonore à un niveau socialement acceptable, sans passer au membrane.

Pour compléter un poste discret, des lunettes anti-lumière bleue peuvent améliorer le confort visuel, comme les modèles testés ici: Gunnar RPG Razer. L’idée est simple: réduire l’agression sonore et visuelle pour rester performant plus longtemps.

Au final, l’ADN du Strafe RGB se résume ainsi: linéaire, silencieux, constant. Une combinaison qui gagne des points dans des contextes où chaque détail compte.

Éclairage RGB par touche et iCUE: personnalisation profonde du Strafe RGB

Le rétroéclairage RGB par touche est l’autre pilier du Strafe RGB. Chaque switch est coiffé d’une LED adressable, pilotée par Corsair iCUE, permettant des effets sophistiqués: vagues, réactifs, gradients par zones, indicateurs de cooldown en MMO, ou signaux visuels pour les streamers. La granularité est telle que l’on peut lier couleurs et intensités à des événements système ou à des jeux compatibles.

La première prise en main d’iCUE demande un peu de rigueur. L’interface, très riche, fonctionne par périphérique, profils et couches. Une fois l’architecture comprise, la création de macro et la gestion de l’éclairage deviennent naturelles. La force: la synchronisation uniforme avec les autres éléments Corsair du setup.

Profils, couches et automatisation

Dans iCUE, chaque profil peut embarquer plusieurs couches d’éclairage et des assignations de touches. On peut définir une couche “fond” tamisée, une couche “affordance” pour surligner ZQSD en FPS, et une couche “alerte” qui pulse en rouge quand la vie passe sous 20 %.

  • Profils par jeu: FPS, MOBA, MMO, Création.
  • Effets conditionnels: CPU/GPU, température liquide AIO.
  • Macros: enregistrement, délai, répétition, anticohésion.

Associer le clavier avec un AIO H115i Pro RGB et des ventilateurs LL120 RGB permet de faire clignoter le setup en cas de pic thermique, ou de déclencher des transitions colorées lors d’un changement de scène OBS.

Exemples d’automations utiles

Pour un battle royale, un profil peut teinter les touches de déplacement en vert, l’inventaire en bleu, et activer un effet “scanner” quand une grenade est sélectionnée. En MMO, une macro peut enchaîner des actions légales (multi-touches dans la limite autorisée) avec des temporisations précises. En productivité, des scénarios de couleurs par application (bleu pour le code, jaune pour le montage) facilitent la navigation multi-écran.

  1. Créer une couche “fond” 20 % d’intensité.
  2. Ajouter une couche “actions” par zone (ZQSD, 1–5, F1–F4).
  3. Programmer un effet réactif sur l’espace et entrée.

Les setups vraiment aboutis s’étendent à la souris et au casque. Une Glaive RGB (voir ce test) et un Void Pro Wireless harmonisent visuels et commandes. Pour ceux qui n’utilisent pas iCUE, les profils hardware restent pratiques, stockés en mémoire du clavier.

Pour visualiser des idées de profils, une recherche vidéo montre des configurations inspirantes et des pas-à-pas détaillés.

La morale ici: si l’on accepte la courbe d’apprentissage, iCUE transforme le Strafe RGB en véritable tableau de bord lumineux, utile autant qu’esthétique.

Performances en jeu et comparatif 2025: Corsair Strafe RGB face à Razer, Logitech et SteelSeries

Le Strafe RGB affiche une base technique éprouvée: anti-ghosting complet, NKRO et polling 1000 Hz. En pratique, les appuis simultanés sont parfaitement enregistrés et la latence demeure imperceptible. Les Cherry MX Silent assurent une régularité d’activation propice aux enchaînements exigeants en FPS, MOBA et MMO.

Face aux rivaux 2025, certains claviers misent sur des taux de polling jusqu’à 8000 Hz ou des interrupteurs optiques (Razer, Corsair sur d’autres gammes, ou Logitech avec les GL/LightSpeed sur certains modèles). Le Strafe RGB, plus classique, gagne sa place par son silence, sa fiabilité et sa programmation complète, même s’il cède du terrain sur la débauche de fonctionnalités (molette, touches macro dédiées).

Tests en conditions réelles: genres variés

Sur un panel de jeux: FPS tactical, MOBA, BR et MMO, la frappe linéaire fluide permet des ajustements millimétriques. La stabilité du châssis, bien planté sur le bureau, évite les micro-décalages lors des “flicks”. Le confort acoustique réduit la fatigue mentale, particulièrement sur sessions prolongées.

  • FPS/BR: déplacements ZQSD feutrés, réactivité constante.
  • MOBA: spam de touches propre, timing précis.
  • MMO: macros utiles via iCUE, malgré l’absence de rangée macro dédiée.

Comparaison synthétique avec les marques concurrentes

Dans une perspective éclairée, le Strafe RGB se positionne face à des gammes bien installées: Razer (BlackWidow, Huntsman), Logitech (G Pro X, G915), SteelSeries (Apex 7/Pro), Asus ROG (Strix Scope), HyperX (Alloy Origins), Cooler Master (CK/ MK), MSI (Vigor), Roccat (Vulcan) et Alienware (AW410K). Le Strafe brille par son rapport silence/fiabilité, là où certains concurrents optent pour des switches optiques plus nerveux mais plus sonores.

Modèle Points forts Compromis Pour qui
Corsair Strafe RGB (MX Silent) Silence, per-key RGB, iCUE, USB pass-through Pas de touches macro dédiées, câble double USB rigide Joueurs cherchant un méca feutré et programmable
Razer BlackWidow/Huntsman Switches optiques rapides, Synapse riche Signature sonore plus marquée, prix souvent élevé Compétiteurs cherchant la réactivité absolue
Logitech G Pro X / G915 Modularité des switches (G Pro X), sans fil (G915) Tarifs premium, personnalisation RGB parfois moins granulaire Esports et setups clean sans fil
SteelSeries Apex 7/Pro Écran OLED, bonne qualité logicielle Sonorité plus présente selon switches Utilisateurs orientés info instantanée sur clavier
Asus ROG / HyperX / Cooler Master / MSI / Roccat / Alienware Variété de switches, finitions soignées, options médias Silence moins prioritaire selon modèles Joueurs cherchant un style ou une fonctionnalité spécifique

Pour visualiser des comparatifs ou des sons de switches, une recherche vidéo dédiée aide à jauger la signature acoustique et lumineuse des claviers cités.

Sur les réseaux, les discussions tournent souvent autour de la balance entre silence et retour tactile. La tendance 2025 confirme l’intérêt d’options amorties pour les environnements mixtes.

En somme, le Strafe RGB garde une valeur forte: il réduit le bruit sans compromis majeur sur la performance. Ceux qui veulent molette, macros dédiées ou 8 kHz trouveront mieux ailleurs; ceux qui privilégient le confort acoustique resteront fidèles.

Prix, longévité et écosystème: un choix cohérent pour un setup silencieux

Le Strafe RGB occupe aujourd’hui un positionnement tarifaire souvent compétitif sur le marché, d’autant que des versions MK.2 existent et que les promos se succèdent. Pour une base mécanique silencieuse, programmable et compatible iCUE, l’équation prix/prestations tient la route. La durée de vie des Cherry MX se compte en dizaines de millions d’activations, et les keycaps se remplacent facilement par des jeux PBT tiers si l’on veut une usure visuelle plus lente.

Le point de vigilance reste le câble double USB rigide. Un bon “cable management” suffit à le faire oublier, surtout si le pass-through est utilisé pour une souris ou un dongle. Le repose-poignet, lui, allonge le confort sur la durée, et la base en caoutchouc assure une assise stable.

Écosystème et compatibilités: l’arme secrète

Le Strafe RGB prend tout son sens dans un environnement unifié. Un boîtier ventilé avec des LL120 RGB, un kit watercooling H115i Pro RGB et une souris Glaive RGB créent un halo cohérent, piloté depuis iCUE. Les puristes du silence pourront aussi isoler le PC dans un châssis bien pensé, comme certaines références récentes chez ABKONCORE, à l’image de l’Astra AM6.

  • Synchronisation clavier + ventilos + AIO + casque.
  • Profils iCUE pour chaque application ou jeu.
  • Pass-through réservé à la souris ou au dongle du casque.

Conseils d’achat et alternatives pertinentes

Ce Strafe RGB cible ceux qui veulent un vrai mécanique plus discret que la moyenne, sans plonger dans des technologies optiques plus coûteuses. Les alternatives seront dictées par les priorités: un Razer pour l’optique ultra-rapide, un Logitech G Pro X pour la modularité, un SteelSeries pour l’écran OLED ou un Asus ROG pour la compacité Scope. HyperX, Cooler Master, MSI, Roccat et Alienware proposent aussi des textures et sonorités variées selon switches.

  1. Priorité au silence? Strafe RGB reste une valeur sûre.
  2. Besoin de touches macro dédiées? Viser une gamme supérieure ou un pad macro.
  3. Recherche de faible latence extrême? Considérer des modèles optiques/8 kHz.

Pour compléter l’équipement, une ultra-légère comme l’Aorus M2 conviendra aux FPS nerveux, tandis que des lunettes Gunnar x Razer ménageront les yeux. Côté clavier d’appoint, un membrane RGB accessible (K55 RGB) peut servir de solution secondaire.

Enfin, on n’oubliera pas la question de la traction médiatique: si un style plus iconique est recherché, Roccat Vulcan et Alienware AW séduisent par leur esthétique exposée. Le Strafe RGB joue une autre carte: l’efficacité silencieuse. Pour beaucoup de configurations, c’est exactement ce qu’il faut.

Conclusion implicite: trouvé à bon prix et intégré dans un écosystème cohérent, le Strafe RGB demeure un achat hautement rationnel pour qui veut un clavier mécanique feutré sans renier la performance.

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