Clavier mécanique EasySMX Keyboard

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, on vous présente un clavier mécanique à l’allure orientée gaming (mais vous en ferez ce que vous voulez), celui de EasySMX.

Distribuée exclusivement via Amazon, cette marque nous était jusqu’alors totalement inconnue. Son prix attractif promotionnel positionnait ce clavier sous la barre des 50€, alors que son prix original vient de revenir à plus de 200€ sur Amazon.fr, contre 69€ sur Amazon.de, prix promotionnel contre les 139€ requis initialement chez les teutons.

Face à l’inconnu de la marque et au désordre tarifaire ambiant, on a voulu savoir ce que valait réellement ce clavier. Réponse dans notre test !

Emballage et bundle

Premier constat, l’emballage du produit est somme toute très sommaire. Un carton naturel recouvert d’imprimés noirs, voilà. Sur le dessus, on retrouve au centre le logo de la marque et en bas à gauche, une indication comme quoi il s’agit de leur clavier mécanique (le seul de leur catalogue), qui n’a tout simplement pas de nom !

A l’arrière, un croquis du clavier apposé au-dessus de trois encarts qui précisent les coordonnées de la marque, quelques caractéristiques techniques du produit et des QRCodes renvoyant sur les comptes Facebook et Twitter du constructeur.

A l’ouverture de la boite, on retrouve le clavier bien protégé dans du papier bulle et bien maintenu par deux cales en mousse rigide, taillées selon la forme du clavier. Ces deux mêmes mousses maintiennent également le repose-poignets, enrobé d’une protection en plastique que l’on distingue au-dessus du clavier.

Sous le clavier, on a dans des sachets en plastique un flyer en carton qui nous remercie d’avoir acheté ce clavier, un keycaps puller (on apprécie grandement son existence dans le bundle !) et un manuel d’utilisation en plusieurs langues, dont le français.

Le repose-poignet, en plastique granuleux parsemé de liserets en plastique brillant pour lui donner un côté « racé », fait un peu tâche dans l’allule globale du clavier, qui lui a sa plaque inférieure en aluminium brossé et de bonne facture.

Caractéristiques techniques

  • Constructeur : EasySMX
  • Modèle : « pas de nom »
  • Layout : QWERTY
  • Nombre de touches : 105 (full size)
  • Éclairage : Oui (6 couleurs non modifiables)
  • Repose-poignets : Oui, détachable
  • Switchs : Outemu Blue (tactile – course de 2mm – pression 60g)
  • Touches multimédia : Oui (via la touche Function) de F1 à F12
  • Antighosting : Oui
  • Compatibilité : Windows XP/ista/7/8/10 et Mac (note : les touches « Fn » ne fonctionnent pas chez la Pomme)
  • Poids : ???
  • Dimensions : 44.75 × 21.7 × 3.93 cm

Les switchs utilisés proviennent donc de Outemu, un constructeur chinois. Ici, c’est le modèle bleu qui a été retenu, il est le concurrent frontal des switchs MX Blue de Cherry, à la différence près que ce dernier requiert une force d’activation de 50 cn au lieu de 60 contre le modèle Outemu.

Le clavier

Le moins que l’on puisse dire lorsque l’on sort le clavier de sa protection, c’est que la qualité de fabrication est finalement au rendez-vous. Rétro-éclairage éteint, le rendu est plutôt agréable et l’utilisation d’aluminium brossé pour le châssis supérieur est à la fois plaisant et de bonne qualité, même si sujet aux traces de doigts (dans la vie, on ne peut pas tout avoir). Le clavier comporte 105 touches dont certaines données avec une fonction tierce grâce à la touche « Fn » (Function) : des touches multimédias, de verrouillage du clavier, de gestion de l’intensité de la luminosité ou de l’activation/désaction de cette dernière, et enfin une touche de verrouillage de session Windows.

Niveau finition, il faut dire que l’ensemble est plutôt de bonne facture, hormis le repose-poignets peu flatteur et la découpe des keycaps qui manquent parfois de précision et ces derniers s’abiment un peu à mesure que l’on les enlève avec le keycap-puller. Le lettrage lui, est bien réalisé (inscription au laser) et la police utilisée est plaisante. Le repose-poignets aurait mérité quelques centimètres de plus (attention, c’est complètement subjectif et j’ai des longs bras) histoire d’améliorer son confort d’utilisation. Bien que physiquement en perte de cohérence avec l’allure générale du clavier, il fait son boulot.

Enfin, petit bonus, on a le droit à un plaquage en or pour le connecteur USB, malgré un cordon plutôt simple et non gainé.

L’éclairage

L’éclairage, lui, ne donne pas dans la sobriété, surtout lorsque l’on règle la luminosité au maximum dans un environnement sombre. Le choix des couleurs est un peu kitsch, une couleur unie aurait pu être un peu plus efficace et peut-être moins coûteux, mais les goûts et les couleurs…

On a donc six couleurs différentes, non modifiables : (de haut en bas) rouge, bleu, orange, vert, jaune et violet. Les couleurs ne bavent pas sous les touches et l’éclairage est plutôt bien réparti et plutôt homogène à travers la transparence des caractères des touches. Pas de souci de ce côté-là.

Enfin, le clavier a trois modes d’éclairage : éteint, allumé et « breathe » dont la vitesse n’est pas réglable.

A l’usage 

Les switchs utilisés sont des Outemu Blue, soit des clones orientaux des Cherry MX Blue en version 60 cn de pression. Bien que ces dernier ne soient pas désagréables (cela dépend du type de switch que vous aimez), au contraire même, l’association switch tactile avec clic sensible + ABS + 60g provoque des résonances audibles dans les keycaps, en plus d’un léger bruit métallique sur le châssis en aluminium, surtout sur les touches au centre du clavier. Ce dernier ne donne donc pas dans la discrétion d’un point de vue émission sonore, bien que cela ne soit pas le but d’un clavier mécanique.

Niveau réactivité, aucun problème. Les switchs font très bien leur boulot, à s’y méprendre parfois avec un constructeur de plus grande renommée. La remontée est sèche et la technologie anti-ghosting est parfaitement fonctionnelle.

Le dessous du clavier est composé de plastique granuleux, peu flatteur mais qui a l’avantage de réduire la facture (enfin… quand elle est réellement fixée). On retrouve deux pieds rétractables qui n’ont pas le meilleur « grip » du monde mais qui font leur travail correctement. Le repose-poignets en plus d’être visuellement peu cohérent à cause de sa matière plastique, n’est pas pratique à installer. Oubliez son installation à la volée : il vous faudra enlever les attaches en plastique vissées en-dessous du repose-poignets, pour ensuite le revisser sous le châssis du clavier.

Comme vous pouvez le voir sur la troisième photo, le repose-poignets pend un peu dans le vide lorsque l’on soulève le clavier. A noter que le clavier dispose de patins antidérapants un peu basiques. Ils font leur boulot, mais on a des doutes sur la durée de vie.

Enfin, on regrette l’absence de soft pour la programmation des touches. Bien que cela ne soit pas si important, un mode « in game » aurait été appréciable.

Conclusion

Difficile d’émettre un avis précis sur ce clavier. Ses aléas de positionnement tarifaire rendent infaisable l’arbitrage sur son rapport qualité/prix.

A 200€, passez votre chemin et préférez investir chez un constructeur connu qui vous proposera des switchs Topre ou Cherry MX, un layout Azerty, une fabrication de qualitié et homogène jusqu’au bout.

A « prix promo » en dessous des 70€, ce clavier propose une très bonne qualité de fabrication (hormis le repose-poignet et les patins antidérapants perfectibles) et constitue un point d’entrée réellement intéressant dans l’univers du clavier mécanique. Sa compatibilité avec les keycaps destinés aux Cherry MX vous permettront, pourquoi pas, de changer le layout en azerty et de placer des joints toriques selon vos besoins ou envies, sans se préoccuper de la compatibilité !

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