Autre test de souris et c’est cette fois-ci avec le nouveau constructeur Endgame Gear, qui nous propose sa (pour l’instant) seule souris de son catalogue, la XM1. Une souris filaire pour joueurs plutôt haut de gamme qui se présente comme robuste, sobre et légère. Exit le RGB, pas une once de rétroéclairage d’ailleurs, tout est fait pour alléger son poids en embarquant le moins de composants possible. De fait, la souris pèse 70 grammes seulement ! Découvrez notre avis !
Caractéristiques
- Constructeur : Endgame Gear
- Modèle : XM1
- Type : Souris filaire
- Rétroéclairage : Non
- Capteur optique : Pixart PMW 3389
- DPI : 50 à 16 000
- Tracking : 450 IPS Max
- Accélération : 50G
- Nombre de boutons : 5
- Switchs : Omron
- Durée de vie : 50 millions de clics
- LOD : 2mm (ajustable à 3mm)
- Dimensions : 122 × 66 × 38 mm
- Poids : 70 grammes
- Garantie : 2 ans
- Prix public : 59€
La souris
Niveau packaging, on est totalement dans la sobriété. Du noir, un peu de blanc et un peu de jaune. À l’avant, un visuel de la souris vue du dessus, sur les côtés un rappel des la marque et du modèle. À l’arrière, on va retrouver les principales caractéristiques techniques traduites en plusieurs langues.
Niveau bundle, là aussi on fait extrêmement simple. Ceci dit, la souris est extrêmement bien protégée. On regrette l’absence de patins de rechange et même qu’ils ne soient pas vendus séparément, car la glisse est diablement surprenante… Bref, dans le bundle on a simplement une petite notice qui vous invite à installer le dernier firmware en date pour profiter pleinement des performances du capteur. De base, la souris propose un DPI max à 3200, alors qu’il monte jusqu’à 16000. Installer le dernier firmware permettra de régler ce souci.
Concernant la souris, on a là un design qui regroupe tout ce qui ne se fait plus actuellement, c’est-à-dire un point d’honneur le plus absolu du monde à la sobriété.
Niveau ergonomie, on retrouve une forme très universelle qui rappelle fortement la coque légèrement amaigrie d’une Logitech G Pro Wireless : 122 × 66 × 38 mm pour 70 grammes pour la XM1 contre 125 x 63,5 x 40 mm pour 80 grammes pour la Logi.
La souris propose deux boutons latéraux assez proéminents :
De l’autre côté, rien à redire puisque la souris est symétrique, si ce n’est qu’elle ne propose pas de boutons sur cette tranche droite.
La molette ne bénéficie pas non plus d’une quelconque attention concernant le design, elle est en plastique, pas très large noire et recouverte d’un matériau caoutchouteux qui semble tout de même respirer la qualité malgré les apparences.
À l’arrière, rien de spécial non plus à part la seule petite excentricité de la souris : le logo du constructeur. Wouah.
Niveau connectique, on a là un câble classique, souple et léger, mais sans port USB plaqué or. Pour le prix, même si on sait très bien que ça ne sert à rien, on aurait aimé qu’il le soit.
C’est le dessous de la souris qui nous intéresse le plus.On découvre les quatre patins aux bords arrondis, le capteur placé sur la moitié supérieure de la coque et surtout, un bouton de réglage des DPI, qui n’est donc pas placé sous la molette comme vous aurez déjà peut-être pu le remarquer.
À l'usage
Niveau suite logicielle, on a le droit à un petit soft léger et complet, permettant de régler les quatre paliers de DPI (par tranche de 50 DPI), le Lift-Off Distance (LOD), proposé à 2 mm de base et réglable à 3 mm, la gestion des trajectoires (Ripple Control) et bien naturellement, l’assignation des boutons.
Question prise en main en jeux, cela va être rapide. Elle est extrêmement consensuelle (forme ambidextre), plutôt basse et peu large. Une telle forme, couplée à un poids plume, des patins extrêmement glissants et un capteur haut de gamme PixArt PMW 3389, on a là une souris très nerveuse et diablement précise. La glisse est excellente, quelle que soit la surface utilisée (SteelSeries DeX, Roccat Sense). Les deux boutons principaux sont nerveux et offrent une résistance très proche de ce que l’on retrouvait sur notre Roccat Kain 120 AIMO, soit une feeling quasi parfait. La molette aussi bénéficie d’un excellent traitement, des crans marqués et secs mais une activation légère, simplement peut-être pas assez large si on doit émettre une critique mais là, c’est strictement subjectif.
En revanche, en bureautique, cette extrême légèreté et cette ergonomie plus appropriée au Claw grip et au Fingertip Grip, n’est pas spécialement un avantage.
Enfin, il est possible de régler le niveau de DPI et du Polling Rate « à la volée » et ces réglages se témoigneront par deux petites diodes qui s’allumeront en fonction de la configuration choisie. J’ai volontairement mis les termes « à la volée » entre guillemets car on regrette fortement que le bouton de contrôle de ces réglages soit positionné en dessous, pour deux raisons. La première, l’accessibilité. On ne vous fait pas de schéma, cela parait clair que c’est contraignant de devoir soulever la souris et regarder en dessous pour faire ses réglages. La seconde, c’est que les témoins lumineux ne sont pas visibles en cours d’utilisation. Certes, peu de joueurs utilisent réellement cette fonctionnalité directement in game (mais plutôt pré-game), mais n’empêche que ces deux petites diodes auraient pu donner un peu plus de style à la souris.
Deuxième point, ces réglages s’accompagnent de témoins lumineux. Un appui court permettra de switcher entre les différents niveaux de DPI (4 niveaux dispatchés sur 4 couleurs parmi les 8 proposées : bleu, vert, rouge, jaune, blanc, cyan, orange et violet) qu’il est possible de personnaliser via le software, tandis qu’un appui long changera la vitesse du polling rate avec trois niveaux différents : 250 (diode de gauche uniquement), 500 (diode de droite uniquement) et 1000 Hz (les deux diodes sont allumées).
Bref, Il aurait été intéressant de placer ce bouton et les deux diodes sous la molette, pour plus de praticité d’une part et d’autre part, les deux petites diodes auraient permis de casser ce design très (trop ?) minimaliste tout en respectant la sobriété, pour le coup exemplaire, de la souris.
Conclusion
La Endgame Gear XM1 porte bien son nom. Construction solide, glisse géniale, capteur haut de gamme très bien exploité, prise en main cohérente, elle excelle sur tous les points pour faire d’elle une souris dédiée aux jeux, plus particulièrement aux FPS, une sorte d’arme ultime.
On regrette juste trois points, ce qui n’enlève en rien aux performances de la souris et à l’expérience qu’elle prodigue en jeux : les LED d’indication du niveau de DPI et le bouton pour régler ces derniers sont mal placés, on aurait aimé un set de patins de rechange et enfin, le revêtement utilisé sur la coque marque un peu. Au-delà de ça, pour leur toute première souris, Endgame Gear frappe extrêmement fort
Engame Gear XM1
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10/10
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9/10
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8.5/10
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10/10
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9/10
Engame Gear XM1
- La prise en main
- La légèreté
- La glisse exceptionnelle
- Suivi logiciel complet
- Bonne qualité de fabrication
On n’aime pas :
- Bouton de changement des DPI et du Polling Rate mal placé
- Matériaux qui marquent
- Pas de patins de rechange