De retour avec le constructeur Dream Machines, avec une souris différente de ce que nous avions pu tester auparavant, la DM2 Comfy S. Alors que la DM1 Pro FPS et la DM5 Blink reprenaient respectivement les coques des SteelSeries Sensei et des Razer Bazilisk, la DM2 Comfy S reprend celle de la Mionix Naos, soit une ergonomie axée confort plutôt que nervosité.
Caractéristiques
- Constructeur : Dream Machines
- Modèle : DM2 Comfy S
- Type : Souris filaire
- Ergonomie : Dextre
- Rétroéclairage : Oui (RGB)
- Capteur optique : Pixart PMW 3360
- DPI : 400 à 12 000
- Tracking : 250 IPS Max
- Nombre de boutons : 7
- Switchs : Omron
- Durée de vie : 20 millions de clics
- Dimensions : 131 × 84 × 39 mm
- Poids : 94 grammes
- Garantie : 2 ans
- Prix public : Environ 25 euros
La souris
La DM2 Comfy S est livrée dans une boite en carton blanc mat, tout en élégance avec le DM2 en gros en arrière plan. À l’avant, on a un visuel du dessus de la souris. À l’arrière, on retrouve les caractéristiques techniques.
Comme d’habitude avec Dream Machines, on retrouve la notice d’utilisation accompagnée d’un set de patins de rechange.
La souris est entièrement revêtue d’un soft touch noir mat sur toute la coque, alors que le dessous est en plastique granuleux.On observe la présence de quatre larges patins pour assurer la glisse.
Les boutons sur les côtés, qui cachent des switchs TTC, sont eux fait de plastique noir brillant.
La forme dextre est très prononcée. Outre l’emplacement pour le pouce, la souris bénéficie d’un large encart pour l’annulaire et l’auriculaire.
À l’arrière, on retrouve le logo qui bénéficie d’un rétroéclairage multicolore qu’il n’est pas possible de contrôler.
À l’avant, entre les deux grands boutons tuilés, une large molette également rétroéclairée, recouverte de caoutchouc avec deux boutons en dessous pour le réglage à la volée des DPI.
Enfin, la souris propose un câble tressé noir et rouge qui se termine par une connectique USB plaquée or.
À l'usage
Back to the roots, la DM2 Comfy S est une souris purement plug-and-play. Pas de pilote à l’horizon, vous l’aurez compris, les réglages des DPI à la volée n’offrent pas la possibilité de reconfigurer les paliers et encore moins les couleurs, tandis qu’il vous faudra passer par un software d’un éditeur tiers si vous souhaitez à tout prix réassigner les boutons (notamment latéraux) sur une fonction autre que celle par défaut. Quoiqu’il en soit, il est tout à fait possible d’utiliser ces boutons comme bon vous semble en jeux.
Question prise en main, l’ergonomie très prononcée de la souris ne permet pas autre chose que du palm grip, notamment avec son flan droit au design très travaillé. Plutôt orientée RTS, voire MMO si le nombre de boutons vous convient, elle offre une excellente glisse, grâce aux patins dont la qualité a déjà été remarquée sur les autres modèles que nous avons testés, mais aussi grâce à un poids plutôt léger pour cette gamme de souris (environ 94 grammes). L’ergonomie reste tout de même discutable sur un point, notamment sur la prise au niveau du pouce. L’encart est bien plus « enfoncé » que sur toutes les souris que nous avons pu testées jusqu’à présent, aussi ce qui s’appelle le « mont de vénus » se retrouve quelque peu en tension pour bien placer le pouce là où il est attendu. Les boutons latéraux deviennent alors plutôt accessibles en levant légèrement le pouce, ce qui n’est pas forcément naturel en fonction de la taille de votre main.
Enfin sur le plan de la qualité de fabrication, il n’y a rien de spécial à redire vu le tarif demandé finalement plutôt dérisoire au vu de la fiche technique. Le soft-touch et le cordon tressé ne sont pas de ce qu’il y a de plus durables au monde et le rétroéclairage est assez désuet, mais on note une homogénéité appréciable dans l’assemblage et aucun craquement entendu lors de nos sessions d’utilisation.
Conclusion
La Dream Machines DM2 Comfy S est une souris qui s’adresse aux personnes averties, désireuses d’une ergonomie prononcée qui ne laisse pas d’autre choix qu’une prise en main de type palm grip. Elle est aussi agréable, dans son style, en bureautique qu’en jeux, avec des switchs Omron efficaces, un poids léger pour le gabarit et un capteur optique performant, tout en proposant une qualité de construction honorable (même si un peu dépassée sur certains points de vue) et un tarif extrêmement abordable.
On aurai cependant aimé l’abandon du cordon tressé, bien moins convoité aujourd’hui par les joueurs qu’à ses prémices. Cette DM2 ne présente pas moins un intérêt très pertinent vis-à-vis de la Mionix Naos 7000 qui partagent la même coque, pour moitié prix du côté de Dream Machines et avec en sus, une molette plus épaisse et agréable à l’utilisation, sans parler de la glisse, toujours aussi qualitative chez ce constructeur.