Dream Machines s’est toujours démarqué par son rapport qualité/prix face à la concurrence. Un atout appuyé par l’édition S2 de sa DM1, qui reprend la toute première de la série, la DM1 Pro S, en lui apportant quelques améliorations avec en prime un prix réduit !
Caractéristiques
- Constructeur : Dream Machines
- Modèle : DM1 S2
- Type : Souris filaire
- Rétroéclairage : Non
- Capteur optique : Pixart PMW 3360
- DPI : 100 à 12 000
- Tracking : 275 IPS Max
- Nombre de boutons : 6
- Switchs : Huano
- Durée de vie : 20 millions de clics
- Dimensions : 126 × 68 × 39 mm
- Poids : 85 grammes
- Garantie : 2 ans
- Prix public : Environ 29 euros
La souris
La Dream Machines DM1 S2 est fournie dans une boite en carton au design minimaliste et repose à l’intérieur dans une protection en plastique moulé à sa forme. On retrouve dans les accessoires la notice d’utilisation et un set de patins de rechange.
On commence à avoir l’habitude de la série DM1 chez ce constructeur, puisqu’il s’agit ici de la quatrième version que l’on teste. Mais puisque vous êtes là, commençons. D’après la fiche technique, la DM1 S2 ne cherche pas à remplacer la DM1 FPS, mais la DM1 Pro S, en lui apportant quelques changements. Premièrement, on se retrouve avec une coque aux couleurs et matériaux beaucoup plus unis, avec du soft touch sur l’intégralité de la coque supérieure, comme sur les côtés. Il s’agit toujours de la même coque, faussement ambidextre, qui propose deux boutons latéraux sur le côté gauche.
Les boutons principaux abritent cette fois-ci des switchs Huano Blue au lieu des Omron sur la précédente version. Entre les deux, cette même petite molette, très (trop ?) discrète qui bénéficie d’un rétroéclairage de la même couleur que celui présent à l’arrière de la coque. La couleur est en fonction du pallier de DPI sélectionné à l’aide du bouton situé sous la molette.
Autre nouveauté encore empruntée à son aînée plus haut de gamme (la DM1 FPS qui embarque un capteur optique PixArt PMW 3389), le passage d’un câble tressé peu agréable à un câble type shoelace beaucoup plus souple, plus léger et plus sympa visuellement. Grosso-modo, la souris est beaucoup plus agréable à l’œil que sa prédécesseure.
Enfin la glisse est assurée par trois patins, dont on rappelle qu’un set de rechange est fourni dans les accessoires.
À l'usage
Comme nous le disions précédemment, il s’agit de la quatrième version de DM1 que nous testons et toutes partagent la même ergonomie. Pas de surprise donc de ce point de vue-là, on est sur une coque éprouvée, consensuelle dans sa prise en main, accompagnée d’un poids qui permet tout type de prise : palm et claw principalement, mais le fingertips est également possible. Niveau glisse, elle est bonne, comme d’habitude, mais comme il n’y a pas eu d’évolution depuis ces trois ou quatre dernières années, on commence à noter qu’il y aurait pu avoir la possibilité de bénéficier de patins aux arrêtes moins sèches. Un tout petit détail.
La qualité de construction elle, est améliorée. Exit le vieux câble tressé qui n’a jamais eu lieu d’être de manière générale pour la rédaction et bienvenue au câble souple, léger et plus beau. Pour les switchs, on préfère très largement les Huano Blue aux Omron utilités précédemment, car plus francs, plus précis et non sujets aux miss clicks avec une résistance dosée comme il faut. En revanche, la molette commence à dater avec le temps. Petite, pas assez résistante à notre gout au niveau du crantage et d’ailleurs, les espacements entre les crans sont à notre sens trop serrés. On aurait aimé un amélioration, mais on parle tout de même d’une souris à moins de 30€. Le capteur reste quant à lui fidèle à lui-même, à savoir excellent.
Entre temps, un logiciel pour la DM1 Pro S a été développé et il est compatible avec cette DM1 S2. Composé de quatre volets, il permet d’accéder à de nombreuses options, comme le réglage du taux de rafraichissement, des paliers de DPI, des affectations des boutons, du rétroéclairage qui passe en RGB, de son intensité (quatre niveaux) et de ses effets (statique ou respiration), mais également pour éditer des profils utilisateur ou des macros. Un logiciel clair, assez complet et simple d’utilisation.
Conclusion
Cette réédition de la DM1 sous une forme entrée de gamme mérite clairement d’être qualifié de hautement concurrentielle. À moins de 30€, on a une souris à la prise en main consensuelle, une bonne glisse, des switchs agréables, un câble moderne, un look sobre et un suivi logiciel plus que suffisant.
On regrette cependant que la molette n’ai pas été améliorée depuis le temps et que les boutons latéraux n’aient pas été renforcés pour éviter les petites fuites de lumière. Bref, la coque de cette souris, plaisante à son début de revival, commence à dater un peu. En attendant, toutes les fonctions sont présentes et son placement tarifaire l’impose comme l’une des références à considérer sérieusement lorsque l’on a un budget très limité.
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8.5/10
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9/10
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9/10
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9/10
Dream Machines DM1 FPS
On aime :
– Toutes les améliorations apportées (câble, logiciel, prix)
On n’aime pas :
– Design qui commence à vieillir
– Molette perfectible